Le Forum du Vide Sanitaire
Quelques réponses aux questions sur le vide sanitaire
Vous avez une interrogation sur le vide sanitaire ?
Nous vous invitons à lire les questions et réponses dans le bas de la page.
Question initiale de l’internaute
Bonjour,
J’ai vendu un appartement au Rez de chaussé/1er étage d’une maison dans un petit village des Alpes maritimes. La maison (3etages) construite après 1950 ne possède pas de vide sanitaire et se situe en bord de route. Elle est également adossée à un terrain jusqu’au 2eme étage inclus. La personne qui a racheté ce bien se retourne contre moi aujourd’hui, m’accusant de lui avoir caché que la maison ne possédait ni vide sanitaire, ni drain pour les eaux. Cette personne a acquéri ce bien par le biais d’une agence immobilière et devant 2 notaires. Cette personne a fait des travaux pendant plus de 6mois sans les terminer. Malheureusement plusieurs mois après la transaction, avec de fortes pluies des infiltrations d’eau sont apparues dans cet appartement. Je souhaiterai savoir comment prouver que le mode de construction sans vide sanitaire n’était pas obligatoire au moment de la construction.
Un rapport d’expertise de son assurance révèle que « c’est l’absence de vide sanitaire et de drain de la maison qui est responsable de ces infiltrations ».
Cette personne malhonnête n’a jamais habité dans cet appartement car elle n’à jamais terminé les travaux qu’elle souhaitait faire et veut aujourd’hui faire annuler la vente, prétendant qu’elle ne savait pas qu’il n’y avait pas de vide sanitaire et de drain.
Pouvez-vous m’aider?
Cordialement
Réponse du site Vide Sanitaire
Question intéressante que vous posez-là.
Pour y répondre il faut dire très clairement qu’aucune loi ou règlement n’a jamais imposé d’ériger une construction sur un vide sanitaire, donc effectivement, comme vous le dites : « …/… le mode de construction sans vide sanitaire n’était pas obligatoire au moment de la construction », et on pourrait rajouter : « pas plus qu’aujourd’hui d’ailleurs » !
C’est ce que nous tentons d’expliquer sur notre site.
Nous apportons des arguments techniques et commerciaux pour faire comprendre que « ce serait tellement mieux de construire sur vide sanitaire » !
Factuellement on peut dire que l’on peut construire sur n’importe quel terrain avec un vide sanitaire en toute sécurité, ce qui n’est pas le cas dans les autres solutions, qui vont rester très dépendantes de la nature du sol sur lequel elles seront réalisées.
Et c’est tout le problème.
Mais au fait, que ce passet-il au début d’un projet de construction? Comment sait-on s’il faut un vide sanitaire ou une autre solution ?
Dans l’ordre des choses, c’est au maître d’ouvrage de valider, entre autre, le type de système constructif qu’il va demander de mettre en œuvre à son entreprise de maçonnerie.
Pour ce faire il va s’entourer des avis, à la fois d’un géologue, par le biais d’une étude de sol, et d’un ingénieur structure, membre d’un Bureau d’Étude Béton Armé.
Le constructeur, ou l’entreprise de maçonnerie ont parfois les accréditations pour ce type d’études ou bien font appel à des sous-traitants.
C’est en fonction des résultats de ces deux études essentielles portant sur la nature du sol, son taux de travail et à quelle profondeur on le trouve, son hétérogénéité, sa déclivité, l’éventuelle présence de nappe phréatique, son risque d’inondabilité, le besoin d’installer un réseau de drainage, l’accessibilité souhaitée en fonction des réseaux installés, la surveillance anti-termites… que sera déterminé la solution la plus adaptée techniquement et économiquement à la configuration du terrain et au type de construction envisagé.
Ce sont donc bien les conclusions de ces deux études conjointes et aucune autres considérations, qui vont permettre au maître d’ouvrage de confier à l’entreprise de gros œuvre, la réalisation des fondations de l’assise de l’ouvrage.
Il ne faut pas se tromper. Ces choix sont irrémédiables et dépendent évidemment de la qualité de la réalisation!
Il peut s’agir dès lors de réaliser, indifféremment, et en toute équivalence de résistance mécanique pour l’ouvrage, un terre-plein, un radier, une dalle portée, des fondations superficielles filantes avec un vide sanitaire, des plots ou des pieux profonds avec un système de longrines sur lesquels sera posé un plancher … Bref, les solutions sont nombreuses même pour une typologie de terrain donnée, et évidemment très dépendantes du budget disponible.
Une fois décidées, dallage ou vide sanitaire, ces réalisations sont soumises, elles, à des règles dites « de bonne construction » mais aussi et surtout de calcul, et de mise en œuvre règlementaires que sont les DTU, Eurocodes et autres Avis Techniques et Certifications des différents produits utilisés…
En espérant avoir répondu à votre attente, nous vous souhaitons bonne chance dans vos démarches.
Restants toujours à votre disposition.
Question initiale de l’internaute
Bonjour,
je construis actuellement par le biais d’un constructeur de maison individuelle. Mon terrain est dans l’AIN, il a une pente de 24% et est en zone sismique 3. Ma maison a un vide sanitaire en partie haute et demi-sous-sol en partie basse. Nous sommes actuellement au début de l’élévation des murs, j’ai demandé à mon constructeur ou il avait prévu l’accès au VS, ce sur quoi il m’a répondu que cela n’était pas prévu. J’ai donc cherché à me renseigner et je suis tombé sur votre site et notamment le point ou vous indiquez que lorsque le terrain à une pente supérieure à 4% un accès au VS est obligatoire, j’ai donc transmis à mon constructeur cette info qui m’a répondu que votre site n’était pas une référence légale normative et que cette information était fausse. J’aimerai donc vous demander de bien vouloir m’indiquer la référence du texte réglementaire précisant que pour un terrain ayant une pente supérieure à 4% l’accès au VS est obligatoire. Si éventuellement vous aviez la possibilité de m’envoyer un extrait par email de ce texte cela serait parfais pour moi.
Je vous cache pas que je suis pris par le temps car les maçons prévoient de démarrer les travaux de la partie VS d’ici une semaine.
Vous remerciant par avance pour votre aide précieuse.
Bien Cordialement
Réponse du site Vide Sanitaire
Merci d’avoir visité notre site.
Dans votre cas, 24% de pente, avec votre constructeur vous avez fait le bon choix de réaliser un VS sur une partie de votre maison, qui se transforme en sous-sol sur l’autre.
Mais pour vous répondre il me faut tout d’abord lever une confusion.
En effet, dans la FAQ, 6 ième question, c’est « le recours au vide sanitaire » qui est fortement recommandé dans le cas, comme chez vous, de terrain en pente … et non l’obligation d’y accéder.
En effet, paradoxalement, l’accès à un vide sanitaire n’est pas obligatoire (FAQ « Quel type d’accès pour un vide sanitaire).
On ne peut donc pas reprocher à votre constructeur de ne pas l’avoir prévu.
Mais par contre… à quoi servirait alors un vide sanitaire qui ne serait pas accessible ?
Comprenez que lorsque l’on réalise une maison sur un terre-plein, (1er argument, vous en trouverez plein d’autres sur le site) toutes les canalisations d’entrée, toutes les évacuations, ainsi que les gaines diverses, sont noyées sous le dallage et deviennent de ce fait, irrémédiablement inaccessibles durant toute la vie de l’ouvrage, vous privant ainsi de toute possibilité de contrôle, de maintenance ou d’évolution aisée au fil du temps.
Le vide sanitaire accessible (on dit aussi « espace dont l’état est contrôlable ») est également le premier rempart dans la protection de l’ouvrage contre les termites.
L’adaptation à votre sol en pente que réalise votre constructeur, vous permet donc de bénéficier facilement de cet avantage concurrentiel que vous apporte le vide sanitaire, ce serait dommage de ne pas y prévoir un accès. (FAQ « Quel type d’accès pour un vide sanitaire).
Cette ouverture peut être facilement réalisée soit à l’extérieur, sur une des façades la moins à la vue, ou bien à l’intérieur, dans le plancher sous un escalier ou dans un débarras, ou encore dans votre cas, peut-être dans le mur qui doit séparer la zone Vide sanitaire de la zone du ½ sous-sol.
À négocier avec votre constructeur.
Pour terminer je dirai donc que je pense avoir montré que cette « information » n’était pas fausse comme le dit votre constructeur.
Il vous faut savoir que depuis 2011, ce site a été mis en ligne à l’initiative de la Fédération des Industries du Béton qui a souhaité informer un très large public de professionnels et de particuliers sur les techniques, les avantages, les bonnes pratiques de réalisation et les réglementations concernant le vide sanitaire.
Tous les articles qui font aujourd’hui la richesse de ce site (3000 visites/mois) sont le fruit de concertations, d’échanges, de partages d’expériences et de savoir-faire, entre tous les industriels Français fabricants de poutrelles en béton adhérents à la FIB.
Toutes ces informations ne sont mises en ligne gratuitement, qu’après validation d’un comité de lecture de ces différents industriels qui s’assure de la rigueur, de la pertinence et du bien-fondé des textes qui lui sont soumis.
Nous restons bien évidemment à votre entière disposition pour tout complément d’information.
Cordialement
Question initiale de l’internaute
Bonjour,
Je voudrais connaître les différentes portées des poutrelles hourdis sur vide sanitaire sans étais pour élaborer mon plan dès fondation merci d’avance.
Cordialement
Réponse du site Vide Sanitaire
Déjà, penser vide sanitaire et de plus réaliser un plancher sans étai, s’avère être une excellente démarche.
Mais la réponse que vous attendez n’est pas facile à faire, du moins en ce qui nous concerne, site Vide-sanitaire.fr.
En effet, chaque industriel fabricant de poutrelles en béton, dispose pour ces produits, de caractéristiques mécaniques propres, définies dans des Avis Techniques, validés par le CSTB, Avis Techniques qui leurs sont très spécifiques.
Que ce soient des fabricants de poutrelles en béton armé, dites « âme treillis », ou de poutrelles en béton précontraint, ces poutrelles disposent toutes de capacités portantes très intéressantes, mais qui seront différentes selon la marque commerciale qui sera effectivement mise en œuvre par l’entreprise que vous allez mandater pour réaliser votre vide sanitaire, ou le distributeur où vous allez vous fournir en matériaux.
Ceci étant dit, et pour vous apporter quand-même quelques éléments de réponse :
- Sur vide sanitaire les planchers mis en œuvre sont en général extrêmement légers, la légèreté n’excluant pas la résistance aux charges évidemment.
- Ces planchers sont constitués d’entrevous en polystyrène, en bois ou en résine, surmontés ou non de ce que l’on appelle une dalle flottante (voir la FAQ : Quelles solutions de planchers pour un Vide Sanitaire.)
- Dès lors, les portées entre murs de refends de l’ordre de 3.60 à 4.10m sont des distances raisonnables pour des franchissements sans étai pour un bon ratio Prix/performance.
- Renseignez-vous très précisément en demandant un devis de fourniture en correspondance du plan de fondations que vous aurez décidé.
- Des portées plus importantes sont évidemment toujours possibles, selon ces mêmes industriels, mais attention au coût.
Exigez un plan de préconisation de pose établi par l’industriel ou son distributeur local, sur lequel vous retrouverez toutes les indications techniques nécessaires pour la bonne mise en œuvre du plancher, surtout si c’est vous qui « faites le boulot » !
Pensant avoir répondu à votre attente
Nous restons à votre disposition pour tout complément d’information qui vous serai nécessaire.
À bientôt sur notre site Vide sanitaire.fr
Question initiale de l’internaute
Bonjour,
je voudrais un devis pour un vide sanitaire 8×8 ré de chausser 8×8 1er étage cordialement
Réponse du site Vide Sanitaire
Bonjour,
Comme vous avez pu le constater, nous sommes un site qui donne essentiellement des informations, de l’argumentaire, et des conseils de bonne réalisation sur les vides sanitaires.
Nous ne sommes ni entreprise de maçonnerie, ni constructeurs de maison individuelle.
Nous sommes désolés de ne pouvoir donner suite à votre demande, si ce n’est de vous conseiller de consulter ces entreprises spécialisées pour répondre à votre problématique.
Cordialement
Question initiale de l’internaute
Bonjour,
Je fais actuellement construire une maison neuve en bois (dalle sèche) qui est posée sur technopieux. Notre constructeur a fait un vide sanitaire sous l’emprise de la maison afin d’y passer les réseaux. Je me pose la question quant à la sécurisation de ce vide sanitaire. Doit-il procéder à sa sécurisation (l’espace entre l’aplomb de la maison et le niveau naturel du terrain est de 30 cm). A t-il obligation de sécuriser cet espace qui se trouve à l’aplomb même de la maison et qui représente un danger ? Je vous remercie pour votre retour.
Réponse du site Vide Sanitaire
Bonjour,
C’est une excellente chose que votre construction dispose d’un vide sanitaire.
Vous aurez retrouvé sur notre site, différentes réponses aux questions, légitimes, que l’on peut se poser dans cette phase de construction.
- Qu’est-ce qu’un vide sanitaire
- Quelle est la différence entre un vide sanitaire et un sous-sol
- Quelle est la hauteur réglementaire d’un vide sanitaire
- Pourquoi construire sur vide sanitaire
- Quel type d’accès pour un vide sanitaire
- Un vide sanitaire doit-il être ventilé
Si nous en faisons un rapide résumé on peut dire :
Que le vide sanitaire, entre autre de ses avantages, permet de faire passer « les réseaux », effectivement : évacuations, adduction d’eau, électricité, gaz, eaux sanitaires, courants faibles …
Ce qui sous-entend que ces réseaux deviennent et restent accessibles, grâce à cet espace ménagé entre le sol et la sous-face du plancher, pour de la maintenance éventuelle ou des adaptations de branchements en fonction d’aménagements futurs qui sont désormais possibles …
Cet espace n’a pas de hauteur réglementaire et il n’est pas obligatoire qu’il soit accessible, de ce fait, il ne vous est pas comptabilisé en surface habitable, s’il présente une hauteur < 1.80m.
Le vide sanitaire est dit, dans la profession, « non accessible normalement », c’est à dire que l’on n’y accède pas par une porte normale ou un escalier…
Cependant, lorsque le maître d’œuvre prévoit pour son vide sanitaire une hauteur lui permettant un accès raisonnable pour une maintenance qu’il souhaite aisée, le DTU 65.10, lui indique, à ce moment-là, que la surface minimale de sa trappe de visite doit être au minimum de 0,60 m², avec la plus petite dimension au moins égale à 0,60m. C’est de là que viennent les habituels et souvent rencontrés « 3 rangs d’agglos » (3×0.20m=0.60m) que d’aucuns présentent comme une constante de réalisation. (Ils n’ont pas tort)… (Ceux qui en préconisent plus, ou moins, non plus) !
En fonction de ces critères, aucune tenue au feu n’est jamais exigée pour le plancher posé sur un vide sanitaire.
Ceci répond à une partie de votre interrogation sur la sécurisation de cet espace.
Mais à ce stade, on comprend bien que si l’accès est correctement envisagé pour jouir pleinement de la fonctionnalité de cet espace tampon, il serait bon de prévoir dans ce cas, une trappe de visite, comme je le disais plus haut.
Cette trappe d’accès devra être parfaitement ajustée à son tableau, pour empêcher l’entrée de petits nuisibles ou animaux divers d’une part et également verrouillable, pour garantir la sécurité vis-à-vis de personnes ou d’enfants facétieux en mal de découverte, d’autre part.
Dans votre cas, vous nous dites ne disposer que de 30cm entre le sol et la sous-face du plancher, il sera donc difficile de créer une trappe de visite extérieure.
L’accès à l’espace du vide sanitaire sera donc encore plus restreint, voire inexistant et ne nécessitera aucune sécurisation particulière, pour répondre complètement à votre question.
Sachez qu’en aucun cas ce vide sanitaire « ne présente un danger », comme vous nous l’écrivez, pour l’habitation ou ses occupants.
Une trappe de visite peut être, malgré tout, réalisée « dans » le plancher. Placée judicieusement dans un placard, un débarras, sous l’escalier…elle permettrait l’accès éventuel à une zone particulière où passerait différentes canalisations (Coudes, renvois, tampons de visite …)
Quoi qu’il en soit, pour la salubrité de l’ouvrage et si ce n’est déjà fait, assurez-vous de créer une ventilation suffisante de votre vide sanitaire, au moins 500cm² pour 100m² de surface de plancher (à confirmer avec le thermicien de l’opération).
En espérant avoir répondu à vos interrogations, nous vous souhaitons la meilleure réussite pour votre projet.
Nous restons bien évidemment à votre disposition pour tout complément d’information.
Cordialement
Question de l’internaute
Cher Monsieur,
Je vous remercie pour la réponse plus que complète que vous m’apportez.
Mes excuses si je n’ai pas été clair dans mes explications car comme vous le verrez sur les photos, c’est l’espace entre l’aplomb de la maison (sol du plancher de la construction) et le sol naturel du terrain qui me pose souci et pour lequel je m’interroge. Sur la photo jointe, l’espace est très important, sur les autres côtés de la maison, cet espace est environ de 30 cm.
En espérant que cela sera plus clair pour vous, n’hésitez pas à m’appeler si vous avez besoin de plus de renseignements.
Vous remerciant à nouveau pour vos précieux conseils.
Bien à vous,
Question initiale de l’internaute
Bonjour,
Par forte pluies, faut-il vider le vide sanitaire lorsqu’il se remplit d’eau ?
Merci.
Cordialement.
Réponse du site Vide Sanitaire
Bonjour,
C’est tout l’intérêt du vide sanitaire d’avoir été préconisé dans cette configuration.
On n’imagine pas les conséquences si vous aviez réalisé un dallage sur terre-plein !
Normalement votre vide sanitaire doit être :
- Réalisé avec une arase étanche en mortier hydrofuge, ou un feutre bitumineux (en zone non sismique), qui supporte le plancher porteur du rez-de chaussée, stoppant ainsi toute remontée d’humidité par capillarité.
- Suffisamment haut pour que l’eau n’arrive pas aux parties habitées.
Vous retrouverez toutes ces informations détaillées sur notre site.
Question initiale de l’internaute
je dois faire construire une maison de type R+1 sur vide sanitaire. Je souhaite savoir s’il faut un delta ms et un drain pour protéger les fondations ? Est ce préférable ? Merci de votre réponse.
Cordialement
Réponse du site Vide Sanitaire
Bonjour,
Effectivement, c’est mieux d’installer ce produit d’étanchéité et dans ce cas, de ne pas oublier de compléter l’ensemble par un drain efficace (positionnement, diamètre, géotextile, cailloux, zone de réception des eaux).
Ainsi, les eaux qui ruissellent sur le sol, et celles arrivant des descentes des gouttières, vont se retrouver « sur » le terrain, contre la façade et seront, par gravité, canalisées, plus bas, vers le drain et seront évacuées.
Mais…, dans cette hypothèse de fort ruissellement d’eaux pluviales « de surface »…, on peut imaginer aussi que la nappe phréatique alimentée par différentes infiltrations ne se mette à inonder votre vide sanitaire de l’intérieur !
Dès lors à quoi servirait le revêtement d’étanchéité que vous envisagez d’installer à l’extérieur ?
C’est pour ces raisons de bon sens, que nous n’avons pas représenté de revêtement d’étanchéité ni de drain sur nos schémas de Vides Sanitaires, mais seulement dans le cas de dallage sur Terre-Plein.
(Cf. FAQ : Pourquoi construire sur vide sanitaire)
Par contre, ce à quoi il vous faudra veiller, c’est à la réalisation de l’arase étanche, mise en place sur le dernier rang d’agglos de l’élévation du vide sanitaire, à l’aide d’un mortier adjuventé d’un produit hydrofuge et en épaisseur suffisante.
C’est cette barrière, étanche, qui assurera effectivement, à elle seule, ce que l’on appelle « la coupure de capillarité », interdisant radicalement toute remontée d’humidité vers le niveau habitable.
Certains points de construction sont extrêmement importants pour garantir la pérennité et la durabilité de l’ouvrage : l’arase étanche en est un.
(Cf. . FAQ : Comment mettre en œuvre un vide sanitaire/ Guide pratique)
Dès lors, peu importe si votre vide sanitaire se transforme un jour en piscine, l’eau qui y sera entrée, finira bien par en repartir…
La ventilation du vide sanitaire étant là, entre autre, pour évacuer les mauvaises odeurs.
Rappelez-vous qu’au minimum, il vous faut 500 cm² de ventilation pour 100m² de surface de plancher. Sachant qu’un PVC de diamètre 100mm représente 78 cm² de section de passage. Il vous faut donc au minimum, 7/8 ventilations de ce type, judicieusement placées pour assurer le brassage de l’air et éviter toute zone « morte » dans votre vide sanitaire.
(Cf. FAQ : Un vide sanitaire doit-il être ventilé)
En espérant avoir répondu à votre interrogation
Nous restons à votre disposition pour tout complément d’information.
Cordialement
Question de l’internaute
Bonjour,
Merci pour votre retour. Je vous adresse la notice technique du constructeur :
– Fondation : Fondations traditionnelles par semelles filantes en béton type XC1 C 20/25 selon NF EN 206-1
armé de chaînage d’acier (ou fibres). Taux de travail pour les fondations suivant dimensions et
terrain minimum 2 Bars.
– Soubassement : Mur périphérique et de refend en agglomérés de béton creux de 0,20 m d’épaisseur hourdés au mortier de ciment, y compris chaîne d’angles et détails
– Imperméabilisation du soubassement : Arase étanche pour éviter les remontées d’eau, constituée par adjonction d’hydrofuge dans les
joints mortiers des agglos du soubassement + Imperméabilisation verticale: Pour les parties enterrées, application d’un enduit ciment d’imperméabilisation.
– Dallage : Blocage constitué de matériaux graveleux, hauteur 0,10 ml.
Mise en place d’un polyane sur toute la surface.
Dallage en béton type XC1 C 20/25 selon NF EN 206-1, épaisseur 12 cm armé d’un treillis soudé
(ou fibres).
– Plancher porté sur soubassement de 2 rangs : Plancher de poutrelles et hourdis avec isolation incorporée ou rapportée sur dalle en
polyuréthane projeté, selon étude thermique sous partie habitable + Plancher de poutrelles et hourdis sans isolation sous partie non habitable. + Treillis anti-fissuration sur toute la surface + Liaison acier des renforts + Chaînage des ensembles + Dalle de compression en béton type XC 1 C 25/30 selon NF EN 206-1.
NOTA : Toute surcharge anormale (cheminée) devra être signalée avant l’ouverture du chantier afin de prévoir le renforcement du plancher.
Le Constructeur doit relever de deux rangs la maison par rapport à ce qui était prévu.
Donc pour résumer, si je comprends bien pour mon projet il n’est pas conseillé de prendre un delta MS + drain en plus du vide sanitaire ? Par contre, que dois-je demander :
– quel type d’arase pour s’assurer de la meilleure qualité ?
– que dois-je demander concernant la ventilation du vide sanitaire ? La maison va faire en surface au sol environ 55 m2 avec un garage de 35 m2 ?
Par contre le constructeur me parlait qu’un drain pouvait être envisageable sans le delta MS. Est ce mieux ?
Vous remerciant pour votre retour,
Cordialement
Réponse du site Vide Sanitaire
Réponses dans votre email :
Bonjour,Merci pour votre retour. Je vous adresse la notice technique du constructeur :
– Fondation : Fondations traditionnelles par semelles filantes en béton type XC1 C 20/25 selon NF EN 206-1
armé de chaînage d’acier (ou fibres). Taux de travail pour les fondations suivant dimensions et
terrain minimum 2 Bars.
– Soubassement : Mur périphérique et de refend en agglomérés de béton creux de 0,20 m d’épaisseur hourdés au mortier de ciment, y compris chaîne d’angles et détails
– Imperméabilisation du soubassement : Arase étanche pour éviter les remontées d’eau, constituée par adjonction d’hydrofuge dans les
joints mortiers des agglos du soubassement + Imperméabilisation verticale: Pour les parties enterrées, application d’un enduit ciment d’imperméabilisation. Il est donc bien prévu « Une imperméabilisation du soubassement » avec les agglos montés au mortier hydrofuge plus une imperméabilisation verticale du soubassement, si je comprends bien… C’est parfait !
– Dallage : Blocage constitué de matériaux graveleux, hauteur 0,10 ml.
Mise en place d’un polyane sur toute la surface.
Dallage en béton type XC1 C 20/25 selon NF EN 206-1, épaisseur 12 cm armé d’un treillis soudé
(ou fibres).
– Plancher porté sur soubassement de 2 rangs : Plancher de poutrelles et hourdis avec isolation incorporée ou rapportée sur dalle en
polyuréthane projeté, selon étude thermique sous partie habitable + Plancher de poutrelles et hourdis sans isolation sous partie non habitable. + Treillis anti-fissuration sur toute la surface + Liaison acier des renforts + Chaînage des ensembles + Dalle de compression en béton type XC 1 C 25/30 selon NF EN 206-1.
NOTA : Toute surcharge anormale (cheminée) devra être signalée avant l’ouverture du chantier afin de prévoir le renforcement du plancher.
Le Constructeur doit relever de deux rangs la maison par rapport à ce qui était prévu….Donc vous allez bénéficier de 2 rangs d’agglos de plus que ce qui était prévu… Ce qui devrait faire 4 rangs, si je comprends bien là aussi…C’est très bien…
Donc pour résumer, si je comprends bien pour mon projet il n’est pas conseillé de prendre un delta MS + drain en plus du vide sanitaire ? Par contre, que dois-je demander : Ce n’est pas que ce Delta MS, « n’est pas conseillé » c’est simplement que si vous avez un soubassement qui est déjà imperméabilisé, comme ils prévoient de le réaliser, cette protection n’est plus indispensable comme je vous le disais dans mon 1er message.
– quel type d’arase pour s’assurer de la meilleure qualité ? S’ils prévoient déjà de vous faire un soubassement étanche… Pas de problème.
– que dois-je demander concernant la ventilation du vide sanitaire ? La maison va faire en surface au sol environ 55 m2 avec un garage de 35 m2 ? Le garage est semble-t-il prévu sur dallage, ce qui est classique : donc pas de ventilation. Concernant le vide sanitaire proprement dit de la partie habitable, si on conserve la règle 500cm² de ventilation pour 100 m² de plancher, pour 55m² il faut : (500/100)*55=275 cm² soit 275cm²/78cm² = 4 phi 100 au minimum, par exemple.
Par contre le constructeur me parlait qu’un drain pouvait être envisageable sans le delta MS. Est-ce mieux ? Le drain, sans le Delta MS, doit sans doute moins bien fonctionner, mais dans votre cas de toute façon ce n’est pas nécessaire, étant donné la bonne prestation d’imperméabilisation du soubassement que s’apprête à réaliser votre constructeur.
Vous remerciant pour votre retour,
Nous vous souhaitons la meilleure réussite dans ce projet
Cordialement
Question initiale de l’internaute
J’aimerais savoir si c’est normal que les murs sont mouillées d’eau et que le vide sanitaire, l’infiltration se fait par le sous bassement de la fondation, je précise que le drainage a été fait tout autour.
Réponse du site Vide Sanitaire
Bonjour,
Un peu de retard à vous répondre et je m’en excuse.
Concernant votre question maintenant :
Déjà on peut dire qu’heureusement, avec toute cette humidité, vous avez réalisé un vide-sanitaire !
Que se passerait-il si votre maison était posée directement sur le sol, sur un dallage sur Terre-Plein !
Donc, « les murs sont mouillés d’eau » dites-vous.
S’il s’agit bien des murs qui portent le plancher du vide sanitaire, murs dans lesquels sont réalisées les ventilations, ce n’est pas grave, dans la mesure où l’arase étanche qui a été réalisée est bien efficace. Ce n’est qu’un problème d’esthétique-
En effet, cette couche de mortier hydrofuge (l’arase étanche), est réalisée justement pour bloquer les remontées capillaires de l’humidité.
Si l’on regarde le croquis que j’ai extrait du site que vous avez visité, on comprend que, même si la terre, à gauche, est gorgée d’eau et si l’espace sous le plancher, à droite, se remplissait d’eau lui aussi, rien ne pourrait remonter dans la partie habitée, puisqu’il y a cette arase étanche, qui doit être effectivement, une barrière étanche infranchissable.
Si c’est le cas, cela suffit pour dire que votre vide-sanitaire fonctionne.
Même s’il reste constamment rempli d’eau ! Absolument.
Vous avez réalisé un drain, parfait, c’est bien, c’est un plus et ça ne peut que diminuer la quantité d’eau présente, en l’évacuant suffisamment loin.
Si vous le pouvez, assurez-vous de l’efficacité de ce drain. Vous avez dû prévoir au moins 1 regard ? Jetez-y un œil.
Vous avez en suite réalisé j’imagine, des ventilations dans ces murs de sous-bassement. Sont-elles en nombre suffisant ?
Rappelez-vous (voir le site), que 500cm² de section de ventilation sont nécessaires, au minimum, pour 100m² de surface. Cela correspond à 7 PVC de diamètres 10cm répartis tout autour de votre vide-sanitaire. Plus y en a, mieux c’est !
Il faut que l’air circule absolument partout dans le volume, justement pour chasser cette humidité, en veillant à ce qu’il n’y ait pas de « zones mortes » dans les différentes parties de votre vide-sanitaire.
Donc, ventilation et arase étanche doivent suffire, non pas pour supprimer l’humidité de votre terrain qui est ce qu’il est et qui ne changera pas, mais simplement pour « vivre avec » en toute tranquillité grâce à ce système constructif qui est le vide-sanitaire..
Nous restons à votre disposition pour tout complément d’information.
Cordialement
Question de l’internaute
Bonjour,
Voici des photos, dites-moi ce que vous en pensez ?
Vide sanitaire de 36 m2, sur 1m70 de haut.
Merci d’avance de vos réponses
Réponse du site Vide Sanitaire
Bonjour,
Absent ce début de semaine je reviens vers vous.
Tout d’abord, concernant notre prestation, il ne nous appartient pas de nous substituer à une expertise officielle qui serait commise par votre compagnie d’assurance par exemple. Nous ne pouvons vous offrir qu’un avis consultatif sur les pathologies que vous nous soumettez, mais pas de diagnostiquer pour proposer des solutions de réfection.
Si cette humidité est une gêne manifeste dans l’utilisation de cet espace, ou si vous pensez qu’elle peut nuire à l’ensemble de l’ouvrage, il vous faut engager une procédure auprès de votre assurance ?
Ceci dit et dans le seul cadre de notre échange, j’ai d’autres interrogations.
S’agit-il d’un local enterré ?
Le sol, où vous avez posé l’enrouleur électrique est-il gorgé d’eau, car la face visible de la fondation est sèche !
L’humidité semble descendre et non pas monter.
Vous avez un plancher béton poutrelles-hourdis non isolant en plafond ?
Qu’y a- t-il au-dessus ? S’agit-il d’une terrasse extérieure?
Ce plancher est-il isolé thermiquement, par-dessus ?
Sans vouloir nous engager, je verrai plus, un phénomène de condensation sur les zones froides de la jonction mur/plancher que de l’humidité traversant le mur lui-même.
De l’autre côté, le mur a t’il été étanché par du bitulatex ou une membrane étanche, genre Delta MS ? Cela aurait pu ainsi renvoyer l’eau vers le drain qui doit être placé sur la fondation ?
Mais quoi qu’il en soit, cette humidité, semble bien localisée au plafond et les ventilations en place, vu le volume à extraire, ne sont manifestement pas assez importantes.
Il n’est peut-être plus possible de traiter la cause, cause que seule une expertise permettrait d’établir précisément, alors faut-il traiter les effets ?
En mettant par exemple ce vide sanitaire en dépression par l’installation d’une extraction mécanique forcée sur les ventilations existantes, car, si c’était la solution, je pense qu’il sera difficile de créer d’autres ouvertures dans du béton banché, à moins de carotter…
Nous restons à votre disposition
Cordialement
Question de l’internaute
Bonjour,
C’est le vide sanitaire du garage qui fait 6m par 6m de hauteur 1m70.
Oui il est enterré jusqu’au niveau des bouches de ventilation.
Le sol est rempli de petits cailloux d’épaisseur de 2 cm, les cailloux sont mouillées car quand on les as mis il pleuvaient donc cailloux mouillées, ça n’a jamais séché les cailloux depuis 3 mois.
Oui le plafond est hourdi et poutrelles car le sol du garage n’est pas chauffer.
Mur goudronné et delta ms mais drainage je à coté de la fondation plus bas, pas sur la fondation ou le mur est monté.
Voilà, quand pensez-vous ?
Cordialement
Réponse du site Vide Sanitaire
Bonjour,
C’est un peu plus clair,
Donc votre vide sanitaire est enterré. Les murs verticaux sont recouverts d’une étanchéité drainante, qui renvoie l’eau du sol vers le drain placé en dessous du niveau de l’arase de la fondation. Le drain fonctionne évidemment.
L’humidité de la terre latérale extérieure ne peut donc pas pénétrer les murs périphériques.
Revenons dans le Vide sanitaire lui-même.
Le sol est naturellement humide (d’où le drain). Il est recouvert de cailloux trempés, car il a plu et, en posant le plancher en entrevous béton, vous avez en fait, « mis le couvercle sur la marmite » en emprisonnant toute cette humidité.
Une fois le plancher mis en place, au fil du temps, la température de l’air du vide sanitaire, comme à chaque fois que l’on réalise un vide sanitaire, s’est adoucie (≈ 10 à 12°). L’ambiance est désagréable, car très humide, mais et il y « fait bon ».
La surface du plancher étant froide, le garage au-dessus n’étant pas chauffé, la condensation s’est faite très naturellement, sur les parties froides, c’est un phénomène physique.
Parties froides qui sont :
- Le plancher, mais comme il est réalisé avec des entrevous béton très poreux, l’humidité est à l’intérieur et ne se voit pas. Peut-être que les faces inférieures (faces vues) des poutrelles sont humides elles aussi, car elles sont en béton vibré donc étanche.
- La partie haute des murs périphériques, siège du pont thermique périphérique, zone plus froide que le reste des murs qui sont eux aussi en béton banché… étanche. C’est très visible sur les photos, c’est bien le haut des murs qui est mouillé.
Si mon analyse est correcte, mais encore une fois elle n’est qu’informative et ne peut en aucun cas engager « vide-sanitaire.fr », il ne resterait plus, façon de parler, qu’à ventiler vigoureusement ce volume d’air pour en chasser cette humidité qui vous gêne.
Soit en créant d’autres sorties de ventilation, soit en installant, sur les sorties existantes, une extraction forcée (ventilateur d’extraction), comme je vous le proposais dans mon message de mercredi dernier.
Peut-être faudrait-il aussi envisager d’isoler et de chauffer le garage qui est au-dessus, supprimant ainsi le pont thermique périphérique, source de ces désagréments.
Quoi qu’il en soit, une démarche auprès du constructeur et de votre compagnie d’assurance, devrai pouvoir vous tranquilliser officiellement quand à ces modalités de remise en état et à leur coût.
En espérant vous avoir éclairé.
Nous vous souhaitons une bonne continuation.
Cordialement
Question initiale de l’internaute
Bonjour, sur une construction BBC à la RT2012, nous avons un vide sanitaire ventilé, mais au niveau de ces ventilations nous avons des ponts thermiques, pouvez nous dire pourquoi et qu’elle est la solution pour les éliminer.
Merci d’avance
Cordialement
Réponse du site Vide Sanitaire
Bonjour,
Je vais tenter d’apporter quelques éclaircissements à votre interrogation sur ce terme « Pont thermique » appliqué aux ventilations de votre vide sanitaire.
- Sur la terminologie précise du phénomène d’abord :
Dans l’enveloppe d’un bâtiment, un pont thermique est un endroit localisé, ponctuel, surfacique ou linéaire, qui présente une variation de l’isolation thermique de cette enveloppe. Autrement dit, une diminution ou carrément une rupture, de la résistance thermique de l’enveloppe, à cet endroit-là.
Tel n’est pas le cas dans les zones où la ventilation du vide sanitaire est en place. En effet, le mur en élévation qui porte le plancher vide sanitaire, réalisé avec quelques rangs d’agglos, n’est, a priori, jamais isolé. Il ne peut donc pas y avoir ici, à proprement parlé, de « pont thermique ».
Par contre, que les bouches de ventilation, en laissant entrer de l’air extérieur, donnent l’impression de « laisser rentrer du froid » est indéniable, mais c’est une toute autre histoire… Que je vais tenter de vous faire découvrir.
- Sur notre site, dans la FAQ « Un vide sanitaire doit-il être ventilé ?», vous aurez compris que la ventilation du vide sanitaire doit répondre à 4 critères :
- La durabilité, l’hygiène et la salubrité
- La thermique
- L’utilisation du gaz comme source d’énergie principale ou secondaire
- La fonction anti-Radon
C’est à dire :
- Vous construisez à Clermont-Ferrand et êtes chauffé au Gaz, les 4 critères sont à prendre en compte pour déterminer, a minima, la section globale de ventilation réglementaire.
- Vous construisez dans les Landes et êtes « tout électrique », seuls les critères de Durabilité et de Thermique conditionneront votre ventilation.
Il faut dire aussi, que la notion de « pont thermique » qui vous préoccupe légitimement, ne peut être discutée que dans le cadre du critère Thermique.
Effectivement, si « on n’est pas du métier », on sent bien que ’’tous ces trous’’ font rentrer de l’air froid et contribuent à une grande déperdition !
Et sur ce sujet, bien des idées reçues, évidemment fausses, circulent et sont montées en épingles par les détracteurs du vide sanitaire.
La réalité est tout autre.
Sur notre site, dans la FAQ «Quelles solutions de plancher pour un vide sanitaire ?» et notamment dans l’Avis de l’expert, vous trouverez une présentation des migrations thermiques dans cet espace.
Ce développement est en parfaite conformité avec les textes réglementaires en vigueur : Règles Th-U – Fascicule 4 : Parois opaques – Chapitre II : Méthodes de calcul, § 2.2.3.2.
Nous n’allons pas nous prendre la tête à ré-établir ces phénomènes, mais simplement à inventorier les paramètres qui les évaluent.
Nous y détaillons :
- Up, Uf, Ue,
- les « ponts thermiques linéiques » au droit des murs périphériques : Ψ Pe
- au droit des murs de refends : Ψ In
- l’apport du sol : Ug
- l’apport des murs en élévation du vide sanitaire : Ux
L’air de rien, ces valeurs sont toutes spécifiques à VOTRE maison. Le Thermicien à qui il appartient de valider la conformité de l’ouvrage à la RT 2012, aura soin de les évaluer pour faire le calcul, notamment le calcul de VOTRE Bbio ; votre Bbio projet qui doit toujours être < au Bbiomax règlementaire de la région où vous construisez.
Il vous faut donc savoir que c’est dans cette dernière valeur, Ux, qu’est prise en compte la ventilation de VOTRE vide sanitaire et ce, quelle qu’elle soit.
Pour la petite histoire, déterminée selon 2, 3 ou 4 des critères énoncés plus haut, votre section de ventilation en cm², ramenée au linéaire de périmètre de votre maison, donne un terme, Ɛ, qui sera inclus, par le thermicien, dans le calcul de ce paramètre Ux.
Cette valeur d’Ux (apport des murs extérieurs) est donc bien incidentée par VOTRE ventilation (Ɛ), avant d’être prise en compte dans le calcul de VOTRE conformité à la RT 2012 par le Thermicien.
Il n’y a donc pas lieu de vous inquiéter de cette entrée d’air froid dans votre vide sanitaire, elle est bien prise en compte, dès la conception du projet et tout le bilan thermique de l’ouvrage, en tient compte.
Enfin, tout comme dans les pièces habitées, où vous ne devez pas boucher les différentes ouïes de ventilation pour la salubrité de l’air que vous respirez, il ne faut en aucun cas, boucher les ouvertures de ventilation réalisées par l’entreprise dans la hauteur de l’élévation du vide sanitaire.
Elles sont indispensables à la salubrité et à la pérennité de l’ouvrage et en les bouchant, vous perdriez tout l’intérêt du renouvellement constant de cette lame d’air, qui reste malgré tout, quelle que soit la saison, aux alentours de 10/12°, et vous évite les désagréments, entre autres, des odeurs de moisi des maisons construites sur un terre-plein.
Pensant avoir répondu à vos interrogations,
Nous restons à votre disposition pour continuer cet échange si vous le souhaitiez.
Cordialement.
Question de l’internaute
Bonjour, Merci pour ces explications, ce qui me fait penser qu’il y a un problème de ponts thermique au niveau des ventilations du vide sanitaire, c’est qu’à l’intérieur de la maison, au droit des ventilations, le sol est très froid sur environ 2 m².
De plus, à l’extérieur, sur le crépi il y a de la condensation jusqu’à 1,50 m de hauteur environ (section de ventilation trop grande ?).
Les inconvénients, en plus du sol très froid à ces endroits, font qu’avec la VMC (simple flux hygro B), cela créer des courants d’air froid forts désagréables, d’où pour mon cas, des rhinopharyngites à répétition.
Donc, pour vous, d’où peut venir le problème ?
Merci d’avance pour votre réponse
Bien cordialement
Réponse du site Vide Sanitaire
Bonjour,
Voilà comment cela doit être réalisé.
Le « trou » de la ventilation doit en général se trouver « sous » l’arase étanche, donc, sous le plancher du vide sanitaire.
Si vous avez bien un plancher isolant, je ne comprends pas comment le sol peut être : « très froid sur 2m² » ?
Cela tient sans doute au non traitement du pont thermique linéique en nez de dalle ? En bleu sur le dessin, là où l’on voit le chainage sur le croquis ?
Si ce pont n’est pas traité, effectivement, le carrelage, au raz du mur, doit être froid. C’est la zone froide bleue clair, sur le croquis.
Concernant l’humidité sur la façade, je dirai : « c’est normal » ! Cela montre au moins, que les échanges gazeux, dans votre vide sanitaire se passent bien. L’humidité est bien chassée hors du vide sanitaire et l’air humide, en quantité, remonte le long de la façade verticalement.
Combien d’ouvertures avez-vous ? Rappelez-vous qu’au minimum, il faut 500 cm² de ventilation pour 100m² de surface de plancher. Un PVC, diamètre 100mm représente 78 cm² de section de passage. Il vous faut donc au minimum, 7/8 ventilations, comme représentée sur le croquis, judicieusement placées pour assurer le brassage de l’air et éviter toute zone « morte » dans votre vide sanitaire. Chaque ouverture supplémentaire diminuera d’autant le débit d’air humide y transitant. On pourrait aussi imaginer d’éloigner la sortie de la ventilation de la façade, en la faisant déboucher dans un regard éloigné du mur de façade et dissimulé pour l’esthétique avec un grillage anti-intrusion d’insectes.
Restant à votre disposition,
Cordialement,
Question de l’internaute
Bonjour,
À nouveau merci pour ces explications, c’est très instructif. Les ventilations se trouvent bien sous le plancher du rez de chaussée, il y en 3, pour une surface au sol de la maison d’environ 50 m², ce qui veut dire qu’il faut 250 cm² de ventilation et c’est ce qu’il doit y avoir.
Par rapport au non traitement fort probable du pont thermique linéique en nez de dalle, nous allons faire passer un thermicien avec une caméra thermique afin de visualiser plus précisément d’où vient le problème.
Quant aux solutions, nous verrons avec la garantie décennale ce qu’elle propose pour limiter ou supprimer ce désagrément.
Merci encore pour vos informations précieuses.
Je vous souhaite de passer de bonnes fêtes
Bien cordialement
Question initiale de l’internaute
Je m’intéresse aux vides sanitaires et en particulier à leur ventilation.
J’ai trouvé des informations dans vos fiches « l’avis de l’expert », pourriez-vous m’indiquer où je peux trouver les normes sur les débits/surfaces ? Font-elles l’objet d’un DTU ?
Merci d’avance
Réponse du site Vide Sanitaire
Je vais essayer de vous apporter quelques éléments de réponse.
Globalement, pour la ventilation d’un VS, il n’y a pas de débit/surface qui soit indiqué.
Ce sont toujours des surfaces de ventilation par rapport à des surfaces de planchers VS.
Dans l’article en ligne concernant « Un vide sanitaire doit-il être ventilé » on voit bien que dans l’Eurocode et sa notion de Durabilité, dans les règles Thu pour la thermique, avec le « GAZ » et en fin pour le Radon, aucun d’entre eux ne fixe de « débit/surface ».
C’est seulement concernant le Radon, que le guide du CSTB, fixe des débits de renouvellement d’air mais en m3/h, à extraire en fonction de la nature du terrain concerné, qui peuvent aller de 1.5 à 5m3/h et Ils ne sont donc pas par m² non plus. Par contre, étant donné les volumes à extraire, les renouvellements demandés auront du mal à être justifiés par la simple ventilation naturelle. Vous avez là sans doute des choses à faire.
Si on rentre un peu dans le détail, on voit que pour la thermique, les règles Thu (voir : Quelles solutions de planchers pour un VS (Expert)), dans le calcul de Ux, font apparaitre un terme Ɛ qui représente le rapport de la section des ouvertures au périmètre du VS. Ce terme Ɛ vient affecter à la fois la vitesse du vent (10m/s par défaut) et Fw, le facteur de protection contre le vent, dans une formule où le diviseur est, là aussi, la surface du plancher VS.
On peut ainsi imaginer que pour un VS donné, le thermicien aura à établir un Ɛ spécifique et prendre ainsi en compte, plutôt que 0.002m²/ml par défaut, l’incidence réelle de la ventilation dans le calcul de l’apport Ux de cette construction.
Il n’est pas exclu d’imaginer des configurations de VS où l’incidence d’Ɛ ferait que Ux amènerait plus de pertes que de gains dans le calcul de Ue. Ou l’inverse, qui pourrait être encore plus favorable que cette valeur par défaut de 0.002m²/ml.
Je reste à votre disposition pour continuer cet échange.
Merci de votre intérêt pour notre site.
Cordialement
Question de l’internaute
Tout d’abord merci d’avoir pris le temps de rédiger une réponse aussi détaillée.
Je me suis un peu penché sur les calculs thermiques relatifs aux vides sanitaires et j’y ai trouvé les Ux, ε et fw intervenant pour la part de ventilation dans la résistance thermique. Il est vrai que le modèle est uniquement axé pour la ventilation naturelle et ne facilite pas l’intégration d’une VMC dans le calcul.
Des valeurs numériques sont indiquées dans les fiches techniques « L’avis de l’expert » pour le rapport : 0.05% pour la durabilité et le gaz, 0.05 à 0.15 % pour la thermique. Savez-vous d’où proviennent ces rapports ? Surement d’une norme ou d’un DTU.
Il en va de même pour le Radon : savez-vous où le rapport est fixé ?
Merci d’avance
Réponse du site Vide Sanitaire
Dans le document joint (Cerib), vous trouverez en page 3, les références utilisées pour justifier de la notion de Durabilité.
CERIB – DP 093_recommandations_professionnelles_classes_exposition_beton… N°6
Dans les Règles Th U Fascicule 4, celles pour la Thermique, pages 6 à 8, et pages 22 et 23.
Règles ThU Fascicule 4 Parois Opaques N°6.compressed-ilovepdf-compressed-ilovepdf-compressed-min
Pour le Gaz, le DTU 61.1 P1 page 28 et en 61.1 P2 page 25. Ces deux documents, de 2006, remplacent la NF P45-207/INS d’avril 1989, qui est citée sur le site.
DTU 61.1P1 Compil N°6
DTU 61.1 P2 Compil N°6
Concernant le Radon, je m’inquiète, pour vous les transmettre, de retrouver les documents originaux que nous citons sur le site et qui ne sont plus en ma possession, à savoir les N° 3143 et 3144 des Cahiers du CSTB de 1999 (à moins que vous puissiez vous les procurer ?).
Ce sont ces 4 critères qui conditionnent « LA » ventilation du vide sanitaire et l’on comprend pourquoi il n’est pas possible d’avoir un seul texte, type DTU, Avis technique ou autre qui régisse ces sections de passage.
Ce n’est en effet que pour le radon que l’on trouve « en fin » des volumes à extraire pouvant aller de 1.5 à 5 m3/h pour couvrir les émissions des différentes configurations géologiques rencontrées.
Encore un mot concernant le Radon :
Comme nous le disons sur le site, selon les volumes à extraire, et malgré son importante section, l’efficacité de la ventilation naturelle, reste extrêmement aléatoire et dépendante des conditions climatiques du site de l’ouvrage, de l’orientation du projet qui est souvent déterminée, plus pour le Bbio que pour le sens et la force du vent, il est donc pertinent, dans ces cas là, de privilégier une mise en surpression du Vide sanitaire, avec une ventilation appropriée, plutôt qu’une mise en dépression.
En effet, rejeter l’air vicié de l’habitation dans ce Vide sanitaire, présente le double avantage de répondre au renouvellement d’air nécessaire, mais également en augmentant sa température, permet de diminuer d’autant la déperdition du plancher, car en général on part du principe que la température d’un vide sanitaire est constante et d’environ 10/12° quand on a 20° à l’intérieur et qu’il y a 0° dehors. Qu’adviendra-t-il de cette déperdition quand la température passera à 15/18° ?
Nous restons à votre disposition.
Cordialement
Réponse du site Vide Sanitaire
Je vous devais une suite… Comme je vous le disais dans mon message de lundi dernier.
Je me suis inquiété de retrouver ces N° 3143 et 3144 des Cahiers du CSTB de 1999.
Ils n’existent plus et ont été repris, complétés et amandés par un nouveau document daté de 2006, toujours du CSTB.
Comme les documents de 1999, cela reste un guide technique qui n’est toujours pas une règlementation opposable, mais propose «des solutions autorisées et fiables à l’adresse des maîtres d’ouvrage, y compris les particuliers, services techniques, architectes, bureaux d’études et entreprises du bâtiment » selon leurs termes.
En résumé (partiel) et pour répondre à votre interrogation sur les débits concernant le Radon:
Il reste établi que c’est bien la ventilation qui va diluer la concentration du Radon dans le bâtiment.
- Soit en traitant la partie habitée en augmentant le renouvellement d’air.
- Soit en mettant en place une insufflation mécanique pour mettre ce local habité en légère surpression afin de diminuer proportionnellement l’entrée du radon.
- On peut y parvenir, soit en augmentant la ventilation du vide sanitaire soit en mettant ce vide sanitaire carrément en dépression à l’aide d’un ventilateur d’extraction, (hélicocentrifuge ou centrifuge d’une puissance de 30 à 100 W) pour limiter l’accès du Radon aux pièces habitées. Augmenter la ventilation signifie, si on la maintien naturelle, d’augmenter les sections de passage dans les murs avec le risque que ce ne soit pas suffisant en fonction de l’exposition du site et de la vitesse du vent au sol…
J’ai noté qu’ils ne parlent, à aucun moment, de mettre le vide sanitaire en surpression et encore moins en utilisant les rejets de la VMC, pour réchauffer la lame d’air? Ils ne détaillent pas les raisons.
- Si vous ne le faites déjà, il vous faut penser à des Systèmes de Dépressurisation des Sols (SDS) pour inverser le sens d’écoulement de l’air entre le bâtiment et le sol, cet à dire mettre le Vide Sanitaire en dépression (5 à 10 Pa) pour interdire l’accès du Radon par convection dans le bâtiment.
Grâce au vide sanitaire c’est une technique facile à mettre en œuvre !
- Au paragraphe 1.2.2, il est dit : « La ventilation du vide sanitaire entraînera une dilution de la présence de radon dans l’air entrant dans le bâtiment via le vide sanitaire. Une dilution efficace nécessite un renouvellement d’air compris entre 1,5 et 5 m3/h et par mètre carré de surface au sol ».
- Pour la ventilation du vide sanitaire, ils proposent d’utiliser un ventilateur axial, en général moins bruyant qu’un ventilateur centrifuge. Ce ventilateur doit pouvoir extraire entre 1 et 2 m3/h par m2 de surface au sol du vide sanitaire. Pour une maison individuelle, un ventilateur d’une puissance de 30 à 75 W axial est en général suffisant et beaucoup moins bruyant qu’un centrifuge.
D’autre part, ceci devrait aussi vous intéresser, si vous ne les maîtrisiez pas déjà :
Guides pour la ventilation des bâtiments :
- « Diagnostic des installations de ventilation dans les bâtiments résidentiels t tertiaires », Guide pratique DIAGVENT –– CETIAT – PBC, 2005.
- « Ventilation des bâtiments : réhabilitation dans l’habitat collectif », Guide bâtiment et santé, CSTB, 2003.
- « Ventilation performante dans les écoles », Guide conception – CETIAT, 2001.
- « Ventilation des logements et évacuation des produits de combustion », Guide Cegibat, 2001.
- « Guide pratique sur la modulation des débits de ventilation », CETIAT, 2000.
Voilà, j’espère que nous vous avons éclairé au mieux,
Nous restons cependant à votre disposition pour tout complément d’information.
Cordialement.
Question de l’internaute :
Merci beaucoup pour ces détails concernant la ventilation des vides sanitaires.
Pour résumer :
- Les règles de calculs thermiques ThU donnent la méthode d’évaluation des déperditions thermiques du VS en fonction de différents paramètres (isolation des murs, sol et plafond, et ventilation). Le résultat de ce calcul est à utiliser pour déterminer le BBio du bâtiment.
- Le CERIB définit trois types de VS : pas, peu ou normalement ventilés, qui influent sur l’exposition du béton constituant le VS et par conséquent sur la classe de béton à utiliser pour sa construction.
Il s’agit de recommandations et non de règlementations.
On ne retrouve pas ces terminologies dans les tableaux des classes d’exposition des pages suivantes.
- On trouve des règlementations pour les tailles des grilles de ventilation dans le DTU 61.1 relatif aux installations de gaz.
La partie 1 défini la terminologie ventilé/non-ventilé pour le vide sanitaire. La partie 2 détaille sous quelles conditions des conduits de gaz peuvent passer dans un VS.
Il s’agit bien là de règlementation.
- Finalement, les cahiers du CSTB conseillent de mettre en œuvre une dilution du radon dans les vides sanitaires et recommandent des débits par unité de surface en fonction de la classe d’exposition au radon du département.
On souhaite ici éviter l’accumulation de radon en provenance directe du sol. On recommande donc une circulation forcée de l’air et c’est la dépression du vide sanitaire qui est évoquée (la surpression est très rare dans les bâtiments car les sens d’écoulement sont moins facilement contrôlés).
Il s’agit là encore de recommandations.
Merci encore beaucoup pour le temps que vous y avez passé et tous les détails que vous avez pu me fournir.
Je me tiens à votre disposition dans l’éventualité où vous auriez des questions sur la ventilation,
Bien cordialement,
Question initiale de l’internaute
Bonjour,
J’ai une maison à étage construction 2013. Aussi bien à l’étage qu’au rez de chaussé j’ai les joints de carrelages qui deviennent parfois humide, en séchant laisse une trace blanche.
Je n’ai pas d’explications.
J’ai constaté que les grilles de mon vide sanitaire qui sont dehors sont a hauteur (voir au-dessus de mon carrelage). J’aurais eu tendance à penser qu’elle aurait du être en dessous du carrelage et donc de la dalle de plancher.
Qu’en pensez-vous ?
Réponse du site Vide Sanitaire
Bonjour,
Très souvent en déplacement, mes excuses pour ce retard à vous répondre.
C’est vrai que la ventilation doit être réalisée dans la hauteur du mur qui constitue l’élévation du vide sanitaire.
Maintenant, la grille, en elle-même, celle qui laisse entrer l’air dans le vide-sanitaire, peut très bien être placée plus haut que le terrain et que le carrelage en l’occurrence. Est-ce le cas chez vous ?
Sur notre site, vous avez du voir les exemples de réalisation de ventilations, dans la FAQ : Un vide sanitaire doit-il être ventilé / L’avis de l’expert.
Qu’en est-il pour vous ?
Les traces blanches apparentes, après séchage de cette humidité des joint, sont normales, ce qui ne l’est pas c’est évidemment que les joints soient humides…
J’avoue que l’humidité de joints de carrelage que vous décrivez, à l’étage notamment, reste une interrogation.
L’apparition de cette humidité est cyclique, ou continue ?
Cela dure, ou disparait très rapidement ?
Après de fortes précipitations ?
Elle est localisée à certains endroits de la surface, ou généralisée ?
Près d’une salle d’eau, lavabo, toilettes, évier ?
Votre carrelage est-il posé sur une chape dans laquelle circulent les alimentations en eau ?
Le plancher Vide Sanitaire est-il bien construit sur une arase étanche ?
Avez-vous d’autres signes d’infiltration d’humidité sur les murs de façade ou à l’intérieur ? Moisissures ?
Votre ventilation (VMC) est-elle bien en fonctionnement continu ?
Qui a construit l’ouvrage ? Vous, une entreprise de bâtiment, un constructeur de maisons individuelles ?
S’agit-il vraiment de dommages ou de désagréments ?
Vous envisagez une déclaration de sinistre à votre assurance ?
Bien que la vocation de « vide-sanitaire .fr » ne soit pas de se substituer au diagnostic d’une expertise officielle, nous restons bien volontiers à votre disposition pour continuer cet échange, dans l’espoir de vous aider à trouver une explication à cette pathologie.
Cordialement,
Question initiale de l’internaute
Bonjour,
Je possède une maison sur vide sanitaire (surface plancher 125m2), dont le terrain est en pente (dans le Gard (30560), donc a priori pas de radon).
Le vide sanitaire a une hauteur de 1m (de mémoire) en amont et en aval 1m20. Côté point bas de la maison (côté est), il y a une cour anglaise de 66cm de large par 103cm de haut qui assure seule la ventilation.
Je comptais mettre un coude pvc de 100mm à l’opposé de la maison (côté ouest). Je me suis fait cette réflexion car il y a de la condensation sous les poutrelles/hourdis à l’entrée de la cour anglaise, beaucoup moins, voire pas du tout, à l’opposé de la cour anglaise.
Que pensez-vous de cette démarche, l’entrée de la cour anglaise suffit-elle à ventiler correctement le vide-sanitaire ou cette entrée d’air supplémentaire est-elle indispensable à la durabilité de l’habitation.
Auriez-vous la gentillesse de me répondre rapidement svp car un maçon doit venir demain créer cette ouverture, et je ne voudrais pas faire de bêtises (en terme de thermique), et/ou travailler pour rien.
Merci par avance.
Cordialement.
Réponse du site Vide Sanitaire
Bonjour,
Donc, si j’ai bien compris, votre vide sanitaire n’a qu’une ouverture qui fait 1.03m par 0.66m, soit 103*66 = 6798 cm² et qui doit sans doute servir de trappe d’accès ?
Si l’on fait la règle de trois par rapport au besoin de 500cm² pour 100m² qui sont détaillés sur notre site, en ce qui vous concerne, pour 125m² de surface vous n’avez besoin que de 500 cm²/100 m² * 125 m² = 625 cm².
Vous en avez 10 fois trop, mais manifestement, très mal réparti.
Comme nous l’expliquons dans la FAQ, sur le site :
« Toutes formes de section de ventilation sont possibles évidemment. Leur implantation doit permettre de garantir qu’aucune « zone morte » (exempte de ventilation) ne sera créée.
Elles devront, dans tous les cas, être équipées de grillages fins anti-intrusion d’insectes. Rappel pour mémoire un Ø 100 mm représente une section de : 3.14 x 10²/4 = 78.5 cm² ».
Je vous conseillerai donc de faire en sorte de créer un « courant d’air » en ajoutant des ouvertures judicieusement placées pour que tout le volume d’air de votre espace soit continuellement mis en mouvement et renouvelé, quitte à diminuer d’autant les dimensions de l’ouverture actuelle .
Nous restons à votre disposition pour tout complément d’information.
Cordialement
Question de l’internaute
Bonjour, un grand merci pour votre réponse précise et rapide. Effectivement la cour anglaise sert bien d’accès au vide sanitaire (pratique d’ailleurs pour vérifier les canalisations). Donc finalement mon vide sanitaire est beaucoup trop ventilé sans courant d’air judicieux. Du coup les risques à laisser tel quel ne sont-ils pas juste une déperdition thermique au niveau du plancher? Au passage, la condensation sur les hourdis n’est pas gênante non? Mais je compte suivre votre conseil à savoir rajouter une section d air en amont de la maison pour créer un courant d’air et trouver une solution pour calfeutrer la cour anglaise tout en la rendant accessible de façon à mieux répartir l’air. Merci encore pour tout. Cordialement.
Réponse du site Vide Sanitaire
Il n’y a pas de risque à laisser « comme ça » si ce n’est que l’air stagnant va laisser l’humidité stagner aussi, évidemment. Et ce n’est pas bon justement pour la durabilité du bâtiment.
Concernant la condensation en sous-face des entrevous, ce n’est pas gênant effectivement. Ils font barrière. Si l’eau est là, je dirai qu’elle n’est pas ailleurs dans la structure ! Et c’est tant mieux.
Le mieux étant qu’il n’y ait plus d’humidité en ventilant…
Bon courage.
Question initiale de l’internaute
Bonjour, dois-je mettre avec ma demande de permis de construire (est-ce une obligation?)un plan de coupe avec mon vide sanitaire et y indiquer sa hauteur. Dois-je mettre aussi les décaissages avant et arrière du terrain de la maison et doivent-ils être côtés? Dois-je indiquer tous les passages des diverses canalisations sur le plan du terrain (eau, élect, téléphone, eaux usées, eau de pluie, vidage des drains etc…)Dois-je indiquer l’emplacement du puits perdu et ses différentes cotations.
Merci de vos réponses et bonne journée
Réponse du site Vide Sanitaire
Bonjour,
Il n’est pas obligatoire que les éléments dont vous faites état figurent expressément dans la demande du permis de construire.
Il est toujours de bon aloi, cependant, de faire apparaître toutes ces particularités, ces besoins, ces exigences… quand elles existent évidemment, pour que la chaîne de tous les intervenants qui doivent réaliser l’ouvrage soit informée.
Vous vous serez informé au préalable en maire, du Plan de Prévention des Risques (PPR) auquel votre construction est soumise, à fin que vos exigences soient en adéquation avec celles du classement de votre commune.
Il est toujours très souhaitable que tous les corps de métiers puissent, connaissant ces particularités, prendre toutes dispositions, dans leur domaine d’intervention et de responsabilité, pour les chiffrer et les respecter.
Ainsi, le terrassier devra connaître effectivement, les décaissages pour réaliser les terrassements, puis l’ouverture des fouilles, en accord avec l’ingénieur conseil et en conformité avec l’étude de sol. Un plan de fondation devra être réalisé.
L’entreprise de gros œuvre devra connaitre vos exigences, en tant que maître d’ouvrage, sur la hauteur du vide sanitaire que vous souhaitez lui faire réaliser et son accessibilité, détails qui apparaitront sur le plan du vide sanitaire.
L’électricien va gagner beau coup de temps si ses implantations de réseaux sont déjà géographiquement prévues en fonction de vos besoins spécifiques…
La localisation de l’implantation du puits perdu semble effectivement incontournable pour assurer les bons raccordements, aux bons endroits et aux bons niveaux.
Autant d’éléments déterminants qui font partie de ce que l’on appelle le DCE (dossier de consultation d’entreprise) qui est le document, établi par le maître d’ouvrage, pour répondre aux exigences du maître d’œuvre (que vous êtes) et qui va permettre la consultation des différents entreprises et/ou constructeur, que vous allez choisir pour assurer la construction de la maison.
J’espère avoir répondu à vos attentes.
Cordialement
Question de l’internaute
Bonsoir
Un grand merci de votre réponse à mes nombreuses questions , par contre si je fais appel à un constructeur sous contrat CCMI avec fourniture des plans de la maison , en lui fournissant une étude de sol de mon terrain , devra t-il ,si automatiquement car c’est lui qui prend en main de A à Z la construction si j’ai bien pigé, c’est à dire a t’il obligation de me fournir dans ce PC que je déposerais à la mairie ( coupe maison avec le vide sanitaire , les décaissages , le puits perdu , les gaines enfouies passant dans le terrain ).
souhaitant que cette nouvelle demande ne vous gène pas , je tiens à vous remercier d’avopir pris de votre temps pour me répondre et ainsi éclairer ma lanterne.
Bonne soirée.
Réponse du site Vide Sanitaire
Bonjour,
Si vous faites appel à un constructeur et que vous lui transmettez l’étude de sol sur lequel il va construire votre maison, il est évident qu’il devra s’y conformer et prendre toutes dispositions, avec un bureau d’étude béton armé, pour déterminer le type et la section des fondations.
Pour le reste, il serait bon que vous lui fassiez passer officiellement un descriptif, on appelle ça un CCTP « Cahier des Clauses Techniques Particulières », détaillant précisément tout ce qui fait la particularité de votre maison : « coupe maison avec le vide sanitaire, les décaissages, le puits perdu, les gaines enfouies passant dans le terrain », de cette façon il ne pourra pas oublier de chiffrer ces particularités et de les prendre en compte à fin de les réaliser.
Je vous souhaite la meilleure réussite dans votre « entreprise » !
Cordialement
Question de l’internaute
Bon week end et mercipour tout
salutations
Question initiale de l’internaute
Bonjour,
Votre dossier est très instructif et cela me donne des interrogations sur mon cas personnel car au vu de l’humidité dans mon vide sanitaire je me pose des questions sur le nombre d’aérations qui ont été installées.
Ma maison est de plain-pied et représente 200 m2 sur une longueur de 17 ml et largeur d’environ 11 ml au sol avec un vide sanitaire de 50/60 cm de hauteur.
Il y a actuellement 4 aérations sur la façade nord et 4 aérations sur la façade sud soit 8 aérations avec des tuyaux de diamètre 100. Le tuyau de gaz passe dans le vide sanitaire.
Les aérations actuelles sont-elles suffisantes ou faut-il en rajouter ?
Sur internet un fabricant propose un produit intéressant Easyventil, « easyventil.com « qui semble bien adapté.
Qu’en pensez-vous ?
En vous remerciant de vos réponses
Réponse du site Vide Sanitaire
Bonjour,
Comme nous le détaillons sur notre site, dans l’Avis de l’expert de la question « un vide sanitaire doit-il être ventilé ? » étant donné qu’une canalisation de gaz passe dans votre vide sanitaire, la réponse est simple, au-delà de toute autre considération d’humidité, il vous faut réaliser conformément au DTU 61.1 (P45-204/INS d’avril 82), la seule nécessité de ventilation requise : ‘’ La section totale libre des ouvertures doit être au moins égale à 5 pour dix mille de la surface horizontale’’.
Autrement dit : la surface des ouvertures en cm² ≥ 5 x la surface du VS exprimée en m², soit pour votre surface me dites-vous de 200m² : 200×5=1000cm².
Un tuyau de 100mm de diamètre représentant une surface de 78.5 cm², il vous faut disposer (1000/78.5) 13 bouches d’aération qui devront être implantées de façon à garantir qu’aucune « zone morte » (exempte de ventilation) ne sera créée.
Elles devront, dans tous les cas, être équipées de grillages fins anti-intrusion d’insectes.
Concernant la réalisation de ces ventilations, peu importe la marque commerciale, il convient de s’assurer uniquement de la section libre pour le passage du flux d’air.
Nous espérons avoir pu vous conseiller utilement et restons à votre disposition pour tout complément d’information.
Cordialement