Tout savoir
Le plancher sur vide sanitaire augmente la résistance,
le confort, et la durabilité du bâtiment.
Tout savoir sur le vide sanitaire – FAQ
Un vide sanitaire est, comme son nom l’indique, un vide d’air, un espace accessible ou non, situé entre le sol et le premier plancher du bâtiment. On parle alors de « Plancher VS », pour désigner précisément le plancher posé au-dessus du sol.
L’avis de l’expert
Qu’est-ce qu’un vide sanitaire ?
L’adjectif sanitaire désigne «les activités relatives à la santé et l’hygiène».
Par ailleurs, des activités dites «sanitaires» sont des activités d’assainissement, hygiéniques, prophylactiques, salubres, préventives…
Termes que l’on retrouve souvent dans les PV d’expertise lors de sinistres, comme étant des notions dont la fonction qu’ils induisent n’a pas été assurée !
Dans le bâtiment les choses sont dites toujours très simplement. C’est pourquoi, lorsque nous parlons «d’un espace délimitant un volume d’air dont la présence et le constant renouvellement, grâce à la ventilation, assure la salubrité d’une zone capitale pour la pérennité de l’ouvrage», il s’agit bien, tout simplement, d’un vide sanitaire !
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Historique
Nous sommes en Gaule… à l’âge du fer… environ 6 siècles avant notre ère… les gaulois, déjà, avaient trouvé intelligent de stocker leurs grains « à hauteur » dans des greniers surélevés du sol par des pilotis et auxquels ils accédaient avec une échelle. Ils protégeaient ainsi leur nourriture de l’humidité, des inondations et des prédateurs.
Ce système de surélévation leur permettait de construire ces greniers n’importe où, en s’affranchissant déjà de la nature, de la déclivité et de l’humidité du sol
Pas d’argumentaire, pas de bilan financier, pas de comparatif… Ils n’avaient pas le droit de se tromper, c’était vital pour eux.
Manifestement, ça a marché !
On se rappellera également des romains, encore eux, et de leurs bains, qui avaient inventé le système d’« hypocauste » qui leur permettait de faire circuler de l’air chaud dans le sol, sous le plancher de pierres sur lequel ils se trouvaient.
Il faut voir les magnifiques vestiges de vides-sanitaires dans les Thermes de Constantin à Arles. Ce qui est visible actuellement correspond au caldarium, et laisse apparaître des planchers de chauffe suspendus… Les précurseurs de nos vides sanitaires d’aujourd’hui.
La réalisation d’un plancher de ce type oblige toujours aujourd’hui à considérer « l’option béton ». Résolument contemporaine, cette matière noble, durable et hautement résistante, sous des formes et utilisations diverses, met ses performances au service de tous les ouvrages de maçonnerie et ce, en toute simplicité, économie et discrétion.
Ces planchers, à l’initiative des industriels français, fabricants de poutrelles en béton, tous porteurs de leur part d’histoire dans cette reconstruction, n’ont cessé depuis de s’améliorer pour ne proposer que des solutions techniques strictement réglementaires et toujours adaptées aux évolutions des marchés et des contraintes environnementales.
Réglementation et réalisation
Mise en œuvre sans conditions particulières, si ce n’est le respect classique des prescriptions de mise en œuvre définies dans la norme NF P 06-014 de mars 1995 – dites Règles PS-MI 89 révisées 92 – toujours en vigueur.
2. Pour le terre-plein
Ces mêmes règles précisent (en 3.7.4) que le dallage doit être solidaire de la structure et non plus « flotter » entre les murs, pour que la fonction diaphragme, inhérente aux planchers soit, de cette façon, pleinement assurée. Autre impératif, concernant des constructions réalisées sur des sols qui pourraient être sujets à des tassements, cette solidarisation à la structure est jugée insuffisante et : « … il est nécessaire de prévoir un réseau de longrines reliant les fondations, indépendant du dallage ».
Le vide sanitaire c’est la garantie d’avoir mis, en première ligne de son habitation, un rempart efficace contre l’agression d’un séisme destructeur.
L’avis de l’expert
L’avis de l’expert
- Dans le cas de sols argileux, sujets aux gonflements, dilatations, retraits …
- Dans le cas de terrains :
- En pente avec des risques de déplacement de construction, pente > 4%
- Constitués de remblais
- En banquette avec risques de tassements différentiels
- En cuvette qui recevraient les eaux de ruissellement
- Hétérogènes avec là-aussi des risques de tassement différentiels
- Si le Maître d’Ouvrage veut ignorer les problèmes liés aux nappes phréatiques et à l’inondabilité
- Si le M.O. souhaite avoir le gros avantage de bénéficier de la garantie amenée par des produits industriels certifiés, sous Avis technique du CSTB et profiter également du savoir-faire de ces industriels concepteurs et de leurs innovations.
- Si le M.O. souhaite avoir en face de lui un interlocuteur compétent et disponible, à l’écoute de ses besoins. En effet, personne n’a jamais pu rencontrer « M. Terre-plein », toutes les compagnies d’assurance sont à ses trousses !
Il laisse un grand choix de solutions performantes d’isolation, adapté aux contraintes de chaque maison.
- Le principe fondamental du vide sanitaire réside en la réalisation d’un plancher bas, composé d’éléments industriels en béton, s’appuyant sur des fondations et isolé du sol par une lame d’air.
- Le plancher « poutrelles et entrevous » est ensuite réalisé suivant des techniques traditionnelles et sûres. Les poutrelles sont les éléments résistants du plancher ; elles peuvent être en béton armé ou en béton précontraint.
- Associées à une large gamme d’entrevous, ce sont les éléments intercalaires des poutrelles ; ces derniers sont isolants ou non.
Il est dit « non accessible normalement », sous-entendu qu’il n’y a pas d’escalier, par exemple, pour y accéder.
1. Son accès peut être plus ou moins aisé (DTU 65.10) avec une surface minimale de la trappe de visite de 0,60 m², la plus petite dimension étant au moins égale à 0,60m. Soit, par exemple 0.60m de hauteur, 3 rangs d’agglos, par 1.00m de long, 2 longueurs d’agglos.
Cette trappe d’accès doit être ajustée à son tableau.
Elle peut être pleine ou ajourée selon qu’elle participe ou non à la ventilation du vide sanitaire et aussi verrouillable pour des questions de sécurité, afin d’en interdire l’accès à des intervenants facétieux par exemple!
Cette ouverture peut être facilement réalisée soit à l’extérieur, verticalement sur une des façades de la maison la moins à la vue, ou bien à l’intérieur, horizontalement, dans le plancher, sous un escalier ou dans un débarras.
2. Il pourrait être rendu inaccessible, évidemment, comme le sont certains « vides techniques », réalisés sur une hauteur trop faible (voir la FAQ : Quelle est la hauteur réglementaire d’un vide sanitaire), dans ce cas-là évidemment sans trappe de visite, qui ne servirait plus à rien, voire même sans ventilation (voir la FAQ : Un vide sanitaire doit-il être ventilé)…
Mais quelle erreur !
En effet, pourquoi dans ce cas, prendre la peine de faire réaliser un vide sanitaire, pour finalement se retrouver dans l’impossibilité d’y accéder pour réaliser de la maintenance de réseaux, des aménagements ou de faire de la surveillance anti-termites ?
Autant, dans ce cas, réaliser un terre-plein qui rendra, lui aussi, tous les réseaux définitivement inaccessibles avec toutes les conséquences que les compagnies d’assurance ne connaissent que trop bien en termes de sinistralité!
Vous avez réalisé un vide sanitaire ? Faites en sorte de pouvoir y accéder !
Technique
Contrairement au sous-sol, le vide sanitaire ne fait pas partie du volume habitable du bâtiment, il est beaucoup plus bas (environ 60 cm). L’avis de l’expert
1. Le sous-sol est donc un local normalement accessible grâce à une hauteur sous plafond ≥ 1,80 m mais dont la destination première n’est pas « l’habitation ».
2. Le vide sanitaire, quant à lui, est en général d’une hauteur inférieure à 1,80m. Il est dit « non accessible normalement ».
Le constat est que le sol représente une source perpétuelle d’humidité latente :
1. Pour s’en protéger, le dallage sur Terre-Plein s’en remet aux bons soins d’une fine et délicate membrane de « plastique », dont la fonction d’étanchéité est capitale pour l’ouvrage.
2. Le plancher VS, quant à lui, posé de façon très classique à plusieurs dizaines de cm du sol, se retrouve parfaitement dégagé de cette problématique.
Aujourd’hui la ventilation du vide sanitaire doit répondre à quatre exigences majeures, non plus seulement en fonction du type de plancher qui le constitue et de l’humidité apparente du sol qui le porte, mais surtout pour la pérennité de l’ouvrage dont il est le support et, évidemment, la santé des personnes qui l’occupent.
Nous allons voir que ces exigences définissent différentes sections de ventilation, issues de méthodes de calcul dont les valeurs et les notions sont directement liées aux raisons qui les motivent. Il s’agira d’en faire une synthèse intelligente et sécuritaire pour le bien-être des occupants.
- La durabilité, l’hygiène et la salubrité
- La thermique
- L’utilisation du gaz comme source d’énergie principale ou secondaire
- La fonction anti-Radon, pour les zones concernées (31 départements en France métropolitaine, voir la Carte des régions à risque dans la FAQ).
Quelle surface de ventilation faut-il réaliser pour répondre aujourd’hui à ces exigences ?
Pour 100 m² de surface au sol de vide sanitaire :
- Pour la durabilité : ≥500 cm²
- Pour la thermique : min. 500 cm² à max. > 1500 cm² (thermicien)
- Pour le gaz : ≥500 cm²
- Pour assurer la fonction Anti-Radon ≥3472 / ≥1042 cm² et /ou extraction/insufflation.
Ces sections sont importantes car il est impératif de garantir une dilution efficace du radon par un renouvellement d’air, par m² de surface au sol qui peut aller de : 1,5 m3/h jusqu’à 5m3/h, selon la concentration du gaz. (Voir l’avis de l’expert)
En prenant bien soin de ne laisser aucune »zone morte » qui ne serait pas ventilée.
Un Ø 100 mm représente une section de : 3.14 x 10²/4 = 78.5 cm².
Toutes formes de section de ventilation sont possibles évidemment. Leur implantation doit permettre de garantir qu’aucune « zone morte » (exempte de ventilation) ne sera créée.
Elles devront, dans tous les cas, être équipées de grillages fins anti-intrusion d’insectes.
- Aujourd’hui, respecter la condition de Durabilité se révèle incontournable.
- Elle couvre, de plus, l’obligation GAZ, si vous avez pris cette option comme source d’énergie.
- La Thermique, ne répondant pas à une obligation de moyens mais uniquement de résultats (RT 2012), le thermicien de votre opération, et grâce à votre choix de réaliser un vide sanitaire, pourra toujours compenser par ailleurs d’éventuelles insuffisances dont il serait démontré qu’elles seraient liées à la ventilation.
- C’est lui qui qualifiera, en dernier ressort, la ventilation de votre vide sanitaire et la prendra en compte dans son évaluation de la performance thermique globale de votre construction.
(Voir la FAQ : Quelles solution de plancher pour un vide sanitaire ? dans l’Avis de l’expert). - L’obligation Anti-Radon, quant à elle, étant donné l’importance de la section nécessaire (dans l’hypothèse d’une ventilation naturelle dont l’efficacité reste directement liée aux conditions climatiques et notamment la force du vent au niveau du sol), sera plus judicieusement traitée par le simple dimensionnement d’un ventilateur d’extraction ou d’insufflation.
C’est l’approche réglementaire d’aujourd’hui, induite par l’évolution des règlements, qui nous permet cette réelle avancée.
- Un inventaire exhaustif des exigences a imposé ces nouvelles contraintes.
- Les valeurs se sont affinées en fonction de préoccupations légitimes.
- Des retours d’expériences vécues, douloureuses, confirmant ces orientations.
Quoiqu’il en soit le vide sanitaire restera toujours un espace intelligent et évolutif, qui permettra justement de s’adapter facilement aux évolutions réglementaires.
Vous avez fait le bon choix.
Ventilez !
L’avis de l’expert- Son accès peut être plus ou moins aisé (DTU 65.10: surface minimale d’accès de la trappe de visite : 0,60 m², la plus petite dimension étant au moins égale à 0,60m).
Cette trappe d’accès doit être ajustée à son tableau. Elle peut être pleine ou ajourée selon qu’elle participe ou non à la ventilation souhaitée et aussi verrouillable pour des questions de sécurité afin d’en interdire l’accès.
- Il peut être également inaccessible, mais pourquoi réaliser un vide sanitaire dans lequel on ne pourrait pas loger tous les réseaux ?
- d’une étude de sol
- d’un compactage de la forme tous les 20 cm
- d’essais de plaque
- de la mise en place d’une étanchéité conforme
… la réponse est clairement NON.
Le vide sanitaire est moins cher que le terre plein.
L’avis de l’expertLaissez-moi réfléchir…
Ah oui… Savez-vous par exemple qu’avec un vide sanitaire :
- On s’affranchit de la nature du sol, pas avec un dallage
- On construit sur n’importe quel terrain, pas avec un dallage
- On s’adapte à toutes les configurations de sol, pas avec un dallage
- On ignore tous les risques liés aux nappes phréatiques, pas avec un dallage
- On oublie les risques de tassements différentiels, fissuration de cloisons et de carrelages, de décollements de plinthes, pas avec un dallage
- On bénéficie de la garantie amenée par l’utilisation de produits industriels certifiés, pas avec un dallage
- En zone radon, grâce à sa ventilation qui peut être simplement redimensionnée et aménagée, on peut éviter d’avoir à créer un SDS (Système de Dépressurisation des Sols), pas avec un dallage
- On a un interlocuteur et une société responsable en face de soi, pas avec un dallage
- Pendant le déroulement du chantier, on s’affranchit totalement des conditions climatiques, pas avec un dallage
- Il n’y a aucun risque lié aux canalisations écrasées ou sectionnées par des affaissements de dalle, pas avec un dallage
- Aucun risque, toujours, de devoir transférer en apparent en façade, les évacuations des eaux usées et eaux grises, pas avec un dallage
- En sous-face du plancher, on peut entretenir, créer et déplacer ses évacuations ou alimentations d’eau ou d’électricité, pas avec un dallage
- En zone termitée, ce système constructif peut devenir très économiquement un « dispositif dont l’état est contrôlable » et éviter l’emploi de protections physicochimiques, pas avec un dallage
- En zone sismique, aucun changement de conception structurelle de l’ouvrage n’est nécessaire, pas avec un dallage
- On découvre l’usage d’un espace tampon que l’on peut rendre accessible pour de la modularité et des aménagements futurs, pas avec un dallage
- On peut compléter l’isolation thermique du plancher en ajoutant des isolants judicieusement placés, pas avec un dallage
- Lors de la conception, on pourra adapter une performance thermique souhaitée en regard du coût, dans un large éventail de solutions proposées, pas avec un dallage
- Selon la hauteur arrêtée et la dimension de la trappe d’accès, on dispose d’un espace de stockage non négligeable, pas avec un dallage
Voilà pourquoi de plus en plus de constructeurs, aujourd’hui, ne construisent plus aucune maison avec un dallage sur terre-plein !
Nous espérons vous avoir convaincu que le vide sanitaire est réellement :
Le radon est-il dangereux ?
La radioactivité n’est pas seulement créée par l’activité humaine comme la production d’électricité et l’imagerie médicale, mais aussi, de manière spontanée, par notre environnement, l’air, l’eau et les sols. Le radon est un de ces éléments présents à l’état naturel.
Le radon (Rn) est un « gaz rare ». Radioactif et inodore, incolore, inerte et insipide. Il provient de la transformation du radium (Ra), issu de l’uranium (U) et du thorium (Th). Ce sont des éléments radioactifs naturellement présents dans les roches granitiques et volcaniques. A partir du sol et de l’eau, le radon se dilue rapidement dans l’atmosphère.
Inhalé sur une longue période, les particules contenues dans ce gaz vont se déposer dans les bronches des occupants, endommager leurs cellules pulmonaires et peuvent conduire à des risques de développement à terme d’un cancer du poumon. A la fin des années 1980, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a classé le radon comme « cancérigène pulmonaire certain » chez l’homme.
En 1987, il a été reconnu « cancérigène pulmonaire pour l’homme » par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer).
La protection des populations vis-à-vis du risque Radon est devenue une priorité de santé publique
Le radon, que l’on retrouve confiné dans une habitation, y arrive de plusieurs sources, dont les plus importantes sont :
- le sol : 77,9 %
- les matériaux de construction : 12 %
- l’air extérieur : 9,3 %
La réglementation
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Le risque Radon n’est pas « nouveau». Dès 1956, dans les mines d’exploitation d’uranium françaises, des normes de radioprotection sont mises en place avec des relevés de concentration en radon et la ventilation des galeries. Les premiers relevés de l’activité volumique domestique du radon en France datent de 1992. Mais c’est dès la fin des années 1970 que la prise en compte, par les autorités internationales du phénomène radon au sein de l’habitat privé, a commencé à se développer, suite à des travaux réalisés en Suède (Bengt Hultqvist) environ 20 ans plus tôt, et au constat de décès dus au cancer du poumon chez les mineurs des mines d’uranium.
Une circulaire ministérielle, conjointe n° 946 du 27 janvier 1999, de la Direction Générale de la Santé (DGS) et de la Direction Générale de l’Urbanisme et de l’Habitat (DGUHC), fixe 3 niveaux, en moyenne annuelle, de contamination dans les bâtiments existants en fonction desquels obligation est faite d’engager des remédiations.
1. contamination < 400 Bq/m3 : la situation ne justifie pas d’action correctrice particulière
2. 400 < contamination > 1.000 Bq/m3 : il est souhaitable d’entreprendre des actions correctrices simples
3. contamination > 1.000 Bq/m3 : des actions correctrices doivent être impérativement conduites à bref délai
Pour la construction de bâtiments neufs, une valeur guide de 200 Bq/m3 est donnée.
Le becquerel est une unité de mesure « minuscule ».
Le becquerel correspond à une désintégration de noyau par seconde. Il représente l’activité atomique d’un gramme de radium.
C’est aujourd’hui l’unité d’activité la plus utilisée, elle remplace le Curie (Ci).
Pour mémoire : Un Curie vaut 37 milliards de Becquerels !
Cette unité, à l’échelle de l’atome, est si petite et si inadaptée pour décrire l’activité de substances radioactives que l’on a recours généralement à des multiples : kilo, méga (million), giga (milliard), terabecquerel (mille milliards)…
Les choses se précisent à partir de 2002 avec des textes relatifs à la gestion du risque lié au radon :
- le décret n° 2002-460 du 4 avril 2002 relatif à la protection générale des personnes contre les dangers des rayonnements ionisants
- l’arrêté du 22 juillet 2004 relatif aux indices de la qualité de l’air pour les lieux recevant du public (ERP) comme les écoles et les hôpitaux
- l’arrêté du 7 août 2008 relatif à la gestion du risque lié au radon dans les lieux de travail, notamment les souterrains, parkings enterrés et sous-sol d’entreprises
Cela implique que les propriétaires de ces lieux, lorsqu’ils sont situés dan l’un des 31 départements prioritaires, sont tenus d’effectuer des relevés de l’activité volumique du radon et, si besoin, de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour en diminuer l’exposition. Ces relevés permettent de mettre en œuvre des actions correctrices lorsque le dépistage fait apparaître des concentrations moyennes annuelles, supérieures à 400 Bq/m3.
Et enfin, plus récemment, la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires complète, dans son art. 103 les dispositions législatives du Code de la Santé publique (art. L.1333-10) concernant la gestion du risque lié au radon. Elle étend surtout l’obligation de mesure de l’activité volumique du radon à certaines catégories de bâtiments définies par décret afin de permettre une extension du dispositif réglementaire, notamment aux bâtiments d’habitation.
Aujourd’hui, le décret d’application de cette loi est toujours en cours de préparation. Il devra notamment préciser le niveau maximal de l’activité volumique du radon au-dessus duquel il sera nécessaire de réduire les expositions au radon et les catégories d’immeubles concernées par ces nouvelles dispositions.
L’annexe de l’arrêté du 22 juillet 2004 liste les 31 départements concernés pour les mesures d’activité volumique de radon dans les lieux ouverts au public.Dans l’article 5 de l’arrêté, les niveaux d’activité volumique de radon au-dessus desquels doivent être mises en œuvre les actions nécessaires pour réduire l’exposition des personnes, conformément à l’art. R.1333-15 du Code de la Santé publique, et dans les articles suivants, il définit les méthodes de mesure et la méthodologie à suivre pour les réaliser.
Pour connaître le potentiel radon de votre commune, consulter le site de l’IRSN.
- la gestion du risque lié au radon dans les lieux de travail
- les critères d’agrément des organismes habilités à procéder aux mesures de l’activité volumique du radon
- les conditions suivant lesquelles il est procédé à la mesure de l’activité du radon
- les objectifs, la durée et le contenu des programmes de formation des personnes réalisant les mesures d’activité volumique du radon
Contrôle des mesures d’activité du radon
Les Agences régionales de santé et les Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi sont agréées pour effectuer ces contrôles. En relation avec l’ASN, elles réalisent ces contrôles et s’assurent de la bonne application de la réglementation dans les lieux recevant du public. La qualité des mesures réalisées par les organismes agréés est également suivie par l’ASN.
Dans les habitations privées, 12.000 mesures ont été effectuées depuis 1992 par l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire et les DDASS.
La moyenne de l’activité volumique du radon est de 90 Bq/m3.
- elle se situe entre 200 et 400 Bq/m3 dans 9 % des cas
- entre 400 et 1.000 Bq/m3 dans 2,3 % des cas
- entre 1.000 et 5.000 Bq/m3 dans 0,5 % des cas
Dans les établissements recevant du public, 8.811 établissements ont été contrôlés par les organismes agréés par l’ASN, au cours des campagnes 2005-2010.
- 11,4 % des résultats de mesure sont compris entre 400 et 1.00 Bq/m3
- 4,2 % sont supérieurs à 1.000 Bq/m3
Depuis 2004, la gestion du risque lié au radon a fait l’objet d’actions fortes comme le PNSE, Plan National Santé Environnement. Le PNSE 3 pour 2016-2019 est en cours. Un des enjeux prioritaires développés dans ces plans est de prévenir les cancers en relation avec les expositions environnementales, avec le radon parmi les principaux facteurs d’exposition à traiter.
Le radon est bien devenu, aujourd’hui, un des objectifs de santé publique
Les techniques qui visent à diminuer la présence de radon dans les bâtiments sont finalement très simples :
- empêcher le radon de pénétrer à l’intérieur du bâtiment, d’une part
- évacuer le radon présent, d’autre part
Aujourd’hui (mai 2016), il n’y a pas d’obligation réglementaire pour les constructions neuves de bâtiments d’habitation (en attente du décret d’application de la loi n° 2009-879 du 21 juillet 2009).
Cependant, à notre avis, il faut fréquemment prévaloir le principe de précaution qui doit toujours rester un principe d’action… Et c’est pour cela que nous tenons à suivre de nombreux organismes impliqués, comme par exemple :
- le site du Ministère de l’Ecologie et du développement durable : www.developpement-durable.gouv.fr
- le site de l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) : www.asn.fr
- le site de l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) : www.irsn.fr
- le site de MEDIECO qui présente une intervention lors d’une conférence internationale à Strasbourg : www.medieco.info
- le site du CSTB, par la parution de recommandations techniques regroupées dans un « Guide pour la remédiation dans les constructions existantes et la prévention dans le neuf » :www.cstb.fr
- le site de LIMAIR, une des 26 associations de Surveillance de la Qualité de l’Air, créée en 1996 ; elle est agréée par le Ministère de l’Ecologie pour la surveillance de l’air sur l’ensemble du territoire de la région Limousin : www.limair.asso.fr
- le site la radioactivité dont les auteurs, CNRS et CEA à l’origine, ont un goût prononcé pour la diffusion des connaissances : www.laradioactivite.com
Et bien d’autres professionnels qui élèvent leurs voix, produisent des documents, expliquent, informent, sensibilisent et alertent, pour dire, d’une part, que les solutions existent pour réduire l’activité volumique du radon, et, d’autre part, que pour les mettre en œuvre, une réflexion doit être menée par tous les intervenants, dès la conception du bâtiment, sur ces techniques permettant d’assurer une bonne efficacité de la solution choisie et ce, pour un coût marginal de réalisation, dès lors que l’on est en phase de construction, au tout début du projet.
Que faut-il faire ?
- limiter la surface en contact avec le sol des planchers bas, d’où l’intérêt de les concevoir posés sur un vide sanitaire
- ventiler en conséquence les sous-sols
- traiter les remblais, les dalles portées, les radiers, les terre-pleins par SDS (Systèmes de Dépressurisation des Sols)
- traiter également les murs enterrés ou partiellement enterrés
- soigner l’étanchéité (à l’air et à l’eau) entre le bâtiment et son sous-sol, au niveau du plancher bas, mais aussi des traversées de réseaux et des joints périmétriques
- veiller globalement à la bonne aération du bâtiment et en particulier de son soubassement par l’intermédiaire de son vide sanitaire, de sa cave, de son sous-sol, en les ventilant naturellement ou mécaniquement
- ne pas créer, ou diminuer fortement, les différences de pression entre le soubassement et la partie habitée qui pourraient favoriser l’accumulation du radon dans les zones de vie
- avec un vide sanitaire, il est possible de ne pas être obligé d’installer un SDS
- avec un vide sanitaire, il est possible de ne mettre en place qu’une ventilation forcée, si la ventilation naturelle ne suffisait pas
- dans le cas de l’installation d’une extraction, pas de risque de problème de bruit de circulation d’air, il est évacué directement à l’extérieur
- une épaisseur uniforme, supplémentaire, 20 cm de gros graviers, est obligatoire
- prévoir peut-être un décaissement supplémentaire et l’évacuation des terres correspondantes
- ou une arase plus haute des fondations ou de la remontée en maçonnerie
- il faut garantir la non-perforation du film d’étanchéité sous la dalle en béton. Ordinairement, une couche de sable aurait suffi
- le SDS est obligatoire avec son système de puisards et de canalisations collectrices, ou un réseau de conduites perforées
- il faut prévoir le passage de la conduite d’extraction à travers toute l’habitation et son calfeutrement
En conclusion
Encore une fois, dans ce cas de zone radon, l’intérêt du vide sanitaire semble toujours évident par rapport à d’autres techniques.
- maison individuelle et bâtiments recevant du public, la construction du vide sanitaire reste traditionnelle. Aucune spécificité, obligation, contrainte, ou plus-value dans sa réalisation
- L’obligation d’installer un SDS n’est pas certaine
- Ventilation naturelle ou extraction mécanique forcée peuvent suffire
- Dans le cas de l’installation d’une extraction, pas de risque de problème de bruit de conduite traversant l’habitation, les rejets se font au niveau du sol, à l’extérieur du bâtiment
- l’accès, l’usage, l’avantage de cette lame d’air ne sont en rien affectés par ces recommandations « anti-radon »
- Cet espace « tampon » permet, encore une fois, de répondre de façon pérenne et sûre à des exigences de santé publique contraignantes et ce, à moindre coût
Vous avez construit avec un vide sanitaire ?
Vous avez fait le bon choix !
Remerciements / Bibliographie / Sites de référence :
Dossier réalisé par le Cabinet FCL – Formation et Conseil en bâtiment, exclusivement pour le site « vide-sanitaire.fr» et reste sa propriété (mai 2016)
Bonjour Claire-Sophie Coeudevez, merci de nous recevoir.
Vous partagez avec Suzanne Déoux la direction de MEDIECO Conseil & Formation.
MEDIECO est une société d’écologie médicale, créée un an avant l’apparition du concept de développement durable, par deux médecins. Elle se veut pionnière en santé environnementale, et est tournée vers le conseil et la formation.
La relation entre la santé et le bâtiment est au cœur de l’activité de MEDIECO depuis plus de 25 ans.
• Pouvez-vous nous parler des problématiques de santé liées au bâti ?
Les impacts du cadre de vie bâti sur la santé font l’objet d’une préoccupation croissante. La qualité d’un bâtiment se mesure habituellement par sa durabilité, sa sécurité, sa faible consommation d’énergie, son entretien mais encore trop peu souvent par son impact sur la santé. Et pourtant, nos milieux de vie peuvent être des sources de nuisances qui altèrent la santé des individus qui les occupent.
Si la qualité de l’air intérieur a permis une prise de conscience du lien étroit qui existe entre le cadre bâti et la santé, elle ne peut résumer à elle seule tous les enjeux sanitaires des bâtiments. La qualité de l’environnement sonore, la quantité de lumière, l’exposition aux champs électromagnétiques, la température ou encore le taux d’humidité relative sont autant de facteurs qui influencent la santé de l’homme dans les bâtiments.
• La Qualité de l’Air Intérieur, est-elle un nouvel enjeu sanitaire majeur ?
La qualité de l’air intérieur (QAI) est reconnue aujourd’hui comme un enjeu mondial de santé publique. Nous respirons en permanence et, pendant 90 % du temps, dans des espaces bâtis. 15 kilogrammes d’air sont en moyenne inhalés par jour à raison de 0,5 litres à chaque mouvement respiratoire. Plus pollué que celui de l’extérieur, l’air intérieur augmente la fréquence, la gravité et le coût social des affections respiratoires. Il est donc urgent d’agir !
• Alors, que faut-il faire pour améliorer cette Qualité de l’Air Intérieur ?
La QAI est sous l’influence de nombreux paramètres liés au bâtiment, à son environnement ou encore aux pratiques de ses occupants. Elle peut être améliorée par le contrôle des sources de pollution et un renouvellement d’air efficace.
Dans un projet de construction ou de rénovation, une première réflexion doit être menée sur la réduction du transfert des polluants extérieurs vers l’intérieur des bâtiments.
Pour les polluants provenant du sol, comme le radon, des mesures de prévention efficaces existent comme la construction sur un vide sanitaire ventilé ou le renforcement de l’étanchéité entre le sol et le bâtiment (colmatage des fissures, pose d’une membrane d’étanchéité).
Dans un bâtiment situé à proximité de voies de fort trafic, de parkings, de stations-service ou de chaufferies, de très nombreux polluants émis par la combustion contaminent l’air intérieur.
Le choix d’un système de ventilation permettant de filtrer efficacement l’air entrant, permet ainsi de limiter le transfert des particules fines vers l’air intérieur.
Pour mémoire: Les particules fines sont des particules solides ou liquides à l’échelle microscopique.
PM 10 (Ø<10µ) peuvent pénétrer dans les bronches
PM 2.5 (Ø<2.5µ) peuvent pénétrer dans les alvéoles pulmonaires
PM 1.0 ultrafines (Ø<1.0µ) et PM 0.1 nanoparticules (Ø<0.10µ) peuvent passer la barrière alvéolo-capillaire
Les matériaux de construction, les produits de finition et le mobilier jouent aussi un rôle important sur la QAI. Pour limiter les émissions de Composés Organiques Volatils (COV), il est nécessaire de privilégier les produits répondant aux exigences de la classe A+ de l’étiquetage réglementaire des produits de construction.
Enfin, les occupants et leurs activités sont un facteur non négligeable contribuant de façon importante à la dégradation de la qualité de l’air intérieur. Ils doivent être sensibilisés pour préserver un environnement intérieur respectueux de leur santé.
• Le radon, invité surprise des bâtiments ! (Voir la FAQ : Le radon est-ce dangereux ?)
La qualité de l’air intérieur dépend en partie du terrain sur lequel est construit le bâtiment, surtout au niveau des étages les plus proches du sol. Dans les régions granitiques, mais aussi en présence de certains grès et schistes noirs, le radon, gaz radioactif naturel provenant du sous-sol, peut s’accumuler dans les bâtiments à l’ambiance confinée. C’est un cancérogène reconnu du poumon. Selon l’InVS (Institut de veille Sanitaire), l’exposition au radon provoque chaque année en France 2 000 décès par cancer du poumon.
Lors d’une construction ou d’une rénovation, il faut s’informer sur le potentiel radon de la commune sur le site www.irsn.fr. Dans les zones concernées par ce risque, il est d’abord primordial d’empêcher la pénétration du radon dans le bâtiment en construisant sur un vide-sanitaire bien ventilé. La mise en dépression du vide sanitaire permet de limiter le transfert du radon dans l’espace de vie mais traite aussi tous les autres polluants volatils qui pourraient être présents dans le sol. L’étanchéité de l’interface sol/bâtiment est également essentielle soit par la mise en place de membrane d’étanchéité mais aussi par le colmatage de toutes les fissures qui permettraient le passage de ce gaz.
L’amélioration du renouvellement d’air, notamment par l’installation d’une ventilation mécanique permettant une mise en surpression du bâtiment, est une autre solution qui permet de diminuer la concentration en radon.
Dans les bâtiments existants, des dosimètres simples et peu coûteux permettent la mesure de l’activité volumique du radon dans l’air, surtout dans les pièces de vie principales, sur une durée de deux mois, en période hivernale.
Comment faire pour isoler ce vide sanitaire ?
Vous avez fait le bon choix en donnant à votre construction les atouts du vide sanitaire.
Nous allons vous présenter quatre grandes familles de planchers réalisés à partir de poutrelles préfabriquées en béton.
Chacune de ces solutions se décline très simplement en plusieurs versions pour vous offrir « la » performance dont vous avez besoin.
Le vide sanitaire c’est :
- Pour toutes les performances
- Pour tous les budgets
- Et surtout : en toute sécurité.
1. Tout d’abord, voici un système de plancher réalisé à partir de poutrelles préfabriquées en béton, associées à des entrevous polystyrène à languette. On reste très classique, pour commencer.
La performance de ce type de plancher est matérialisée par la valeur de Up (W/m²K) indiquée sur les entrevous ou leur conditionnement (on s’inquiètera de rechercher leur Certification CSTBAT).
Rappel : plus le Up d’une paroi est bas plus la performance thermique de cette paroi est importante (voir L’Avis de l’Expert).
C’est essentiellement l’épaisseur de la languette passant sous la poutrelle qui détermine ce niveau de performance en limitant le pont thermique à cet endroit.
2. Un autre système de plancher peut être envisagé, toujours réalisé à partir de poutrelles préfabriquées en béton associées à des entrevous polystyrène à languette, mais auxquels on ajoute, cette fois-ci, des rupteurs de ponts thermiques longitudinaux et transversaux.
C’est ce qui se fait de mieux en termes d’innovation technique et de performance réglementaire (Avis Technique).
Cette solution offre un excellent compromis entre l’épaisseur de la languette de l’entrevous et la performance thermique globale du plancher ainsi mis en œuvre.
3. Toujours dans l’idée de « je chasse les ponts thermiques », voici une troisième possibilité toujours réalisée à partir de poutrelles préfabriquées en béton mais, cette fois-ci, associées à des entrevous non isolants, c’est possible.
Le niveau de performance thermique dépend, dès lors, directement de l’épaisseur et de la nature de l’isolant mis en œuvre sous la dalle flottante.
La performance de ce type de plancher est matérialisée par la valeur de R (m²K/W) indiquée sur les produits isolants (souvent des plaques) ou leur conditionnement (on s’inquiètera de rechercher leur Certification CSTBAT).
Plus le R est élevé, plus la performance est importante.
Cette solution a l’avantage de couper une très grosse partie des ponts thermiques générés par les différentes jonctions plancher/murs, comme le ferait une ITE (Isolation Thermique par l’Extérieur) pour une façade.
4. Plancher « duo » : le meilleur pour la fin.
Système de plancher réalisé à partir de poutrelles préfabriquées en béton associées, de nouveau à des entrevous polystyrène à languette, mais cette fois-ci à une dalle flottante, coulée sur un isolant uniformément réparti.
Comme dans la solution précédente, le niveau de performance thermique global du plancher réalisé, dépendra aussi, mais pour une moindre part dans ce cas, de l’épaisseur et de la nature de l’isolant mis en œuvre sous la dalle flottante.
La performance de ce type de plancher est matérialisée par la valeur de Up (W/m²K) indiquée sur les entrevous ou leur conditionnement, associée à la valeur de R (m²K/W) indiquée sur les produits isolants (souvent des plaques) ou leur conditionnement (on s’inquiètera de rechercher leur Certification CSTBAT).
Toutes les combinaisons sont possibles en fonctions des exigences du projet à réaliser, toujours dans un rapport € / Up maîtrisé !
Le vide sanitaire c’est :
- Pour toute les performances
- Pour tous les budgets
- Et surtout : en toute sécurité
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